Editions
Gallimard
Parution
: 11 janvier 2018
256
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
«
Maman était une force de la nature et elle avait une patience très
limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies,
elle les désinfectait à l’alcool à 90 °, le Mercurochrome
apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait
l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère
vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu
sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu.»
Ce
premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses
filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l’écriture
poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix
déchirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais
cessé d’affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.
Ce
que j'en ai pensé :
Ce
roman-là n'était pas pour moi, non que j'y sois restée insensible
mais après réflexion, je ne crois pas avoir aimé...
Peut-être
parce que la lecture est dérangeante quand elle raconte la maladie
mentale, peut-être parce qu'au-delà de l'amour (un peu surjoué) il
y a beaucoup de violence, une déchéance qui s'installe, un malaise
diffus...
Il
m'a sans doute manqué quelques éléments pour mieux anticiper cette
"tentative de réhabilitation" d'une mère instable,
dérangée, bipolaire, qui passe de l'éclat de rire aux larmes, des
preuves d'amour (vraiment ? je n'en suis pas convaincue..) aux
menaces de suicide.
C'est
plus qu'un roman, c'est un récit personnel d'une famille
dysfonctionnelle que je n'ai pas réussi à trouver sympathique même
si j'ai cru comprendre les failles, les manques, j'ai même parfois
été gênée d'être comme un invité planqué derrière les
rideaux, comme s'il y avait trop d'intime déversé entre les pages.
Bien
que l'écriture soit vibrante, que le style soit très prometteur, je
suis à contre-courant des louanges lues partout (et qui m'ont
poussée à acheter ce roman !!!), je suis dubitative, pas du tout
sous le charme, pas émerveillée et je n'ai pas ressenti l'émotion
à laquelle je m'attendais...
Dommage
!
Il m'attend, bien sagement dans ma pal. Je ne suis plus trop motivée à l'en sortir...
RépondreSupprimerIl m’attend aussi. Ton avis un peu dissonnant pouse à aller voir de plus près
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