Editions
Métailié
Parution
: 4 octobre 2018
Titre
original : 13 dagar
Traduction
: Eric Boury
288
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
13
jours, c’est le délai que sa dernière petite amie, banquière
recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à
l’étranger.
13
jours, c’est le temps qu’il va lui falloir pour décider s’il
veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours
travaillé.
13
jours, c’est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué
la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc.
Quelque chose dans son visage rappelle à Einar sa propre fille,
Gunnsa, quand elle était un peu plus jeune et encore innocente. Mais
aujourd’hui Gunnsa est devenue photographe et travaille dans le
même journal que son père ; elle s’intéresse de près à ces
adolescents paumés et ultra connectés qui fuguent ou disparaissent,
elle a plus de ressources et d’audace pour faire avancer l’enquête
– et moins de désillusions.
Ce
que j'en ai pensé :
Reykjavik,
de nos jours. La jeunesse est à la dérive, entre alcool et drogues,
la société va mal et reporte sa colère sur l'immigration, sur la
perte des valeurs familiales.
Einar
est journaliste (c'est un personnage récurrent, mais je n'ai lu
aucun des romans précédents de l'auteur), il est à un tournant de
sa vie personnelle (il est sous le charme d'une femme en fuite -
malversations financières et politiques - et entretient une liaison
avec une collègue, c'est un ancien alcoolique) et professionnelle
(il se murmure qu'il est bien placé pour devenir le nouveau
directeur de rédaction).
Et
on découvre le cadavre d'une jeune fille qui flirtait avec les
milieux interlopes, se prostituait pour se payer sa came.
Einar
enquête (avec sa fille Gunnsa) en parallèle avec la police et finit
par découvrir le coupable.
Je
n'ai pas aimé la narration à la première personne ("j'allume
ma cigarette", "je pense que...", etc...), j'ai eu
l'impression que ça gâchait le rythme, et que l'utilisation du
présent de l'indicatif, au lieu de nous donner l'illusion que
l'action se déroule sous nos yeux, créait (bizarrement) un
décalage.
Je
n'ai pas aimé l'interrogatoire que subit Gunnsa, mené par le flic
Jonas (ancien rival amoureux d'Einar ?), écrit en italique, et
intercalé entre les chapitres de l'enquête. Je n'en ai pas vu
l'intérêt...
Je
n'ai pas aimé avoir l'impression de ne pas comprendre la fin (alors,
en fin de compte, qui est le meurtrier ?).
Mais
j'ai aimé retrouver l'Islande dans un polar, j'ai aimé les
personnages même si je ne connaissais pas leur histoire.
Et
du coup, je suis circonspecte.
J'ai tenté un autre polar de cet auteur et je n'accroche pas
RépondreSupprimerj'ai lu le premier (je commence toujours par le premier), j'avais bien aimé mais je n'ai jamais repris .. je ne me souviens pas de la narration à la première personne
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