Dernière journée sur terre - Eric PUCHNER

Editions Albin Michel - Collection Terres d'Amérique
Parution : 10 octobre 2018
Titre original : Last day on earth
Traduction : France Camus-Pichon
288 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Voici neuf histoires courtes, et autant d’angles pour célébrer cette entité complexe et parfois surréaliste qu’est la famille. Ici, un adolescent suspecte sa mère d’être un robot ; là, un jeune homme récemment séparé de sa compagne emmène leur nouveau-né à une fête où la cocaïne coule à flots. On croise aussi un enfant prêt à tout pour empêcher sa mère de faire piquer le chien de son père, et une famille qui s'interroge sur ses nouveaux voisins, dont le fils de douze ans est convaincu qu'il existe un « univers parallèle » à même de résoudre miraculeusement les problèmes de chacun...  

Ces nouvelles, formidablement originales et pleines d'humour, flirtant ici et là avec l'absurde et le surnaturel, nous entraînent tour à tour dans un camp de vacances pour artistes en herbe, sur la route aux côtés d’un vieux groupe punk has-been, dans un futur dystopique où les parents n’existent plus, ou encore dans une librairie férocement indépendante. 

Réunies en un recueil décapant, elles imposent définitivement l’auteur de Famille modèle comme l'un des chroniqueurs les plus justes, les plus émouvants et les plus drôles de la vie sur terre. 

Ce que j'en ai pensé :

Je lis trop peu de nouvelles et j'aurais pu passer à côté de ce formidable recueil qui m'a enchantée !

Neuf histoires de famille un peu décalées, neuf familles un peu bancales pour qui l'amour, l'amitié, la vieillesse ou le passage à l'âge adulte ne sont pas simples et donnent lieu selon les cas à des situations cocasses ou « dramatiques ».

La narration est souvent tendre, un brin ironique parfois, mais elle prend des accents plus amers et frôle la tristesse ou la désillusion.

J'ai beaucoup aimé « Des monstres magnifiques » qui flirte avec la dystopie en évoquant une société où les vieillards sont pourchassés et où on a créé une sorte de jeunesse éternelle, ou encore « Paradis » qui montre ce père totalement immature (et pourtant touchant) et son bébé dans une fête empoudrée par la cocaïne.
Une belle découverte !

4 commentaires: