Editions
Gallimard - Collection La Blanche
Parution
: 16 mai 2019
176
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Le
narrateur, écrivain, a trouvé un travail idéal dans un village de
Provence : gardien d’un monastère inhabité, niché dans les
collines. Il s’y installe avec pour seule compagnie un petit chat
nommé Solex. Un soir, en débroussaillant l’ancien cimetière des
moines, il déterre une jambe humaine fraîchement inhumée. Mais
quand il revient avec les gendarmes, la jambe a disparu… Qui a été
tué? Et par qui?
L’enquête mènera, par des chemins détournés, à des vérités inattendues. Entre-temps, nous aurons traversé les paysages de l’arrière-pays provençal, peints avec sensualité par René Frégni. Sa langue forte et lumineuse communique son émerveillement face à toutes les formes de vie et de plaisir. L’intrigue policière souligne l’âpreté de ces forêts et vallons sauvages et donne tout son rythme au récit, jusqu’au dénouement.
Ce
que j'en ai pensé :
Ce
qu'il a de bien avec René Frégni, c'est le plaisir de retrouver sa
plume, poétique, intense, et sensuelle.
Cette
fois, il ne parlera pas des fesses d'Isabelle mais du fabuleux et
lumineux sourire d'Aline, libraire. Mais il est surtout question
des couleurs-odeurs-saveurs de la Provence, d'un printemps à
l'autre, et d'une jambe de cadavre déterrée par hasard et par
erreur (et sitôt disparue) dans le jardin du monastère où le
narrateur vit une retraite forcée mais heureuse.
Il
est question d'un couple de libraires (qui existent vraiment !),
d'un bébé chat un peu collant, de solitude et de page blanche, et
de la Belle Provence dans le chant des cigales.
J'ai
beaucoup aimé le style (mais je suis fan depuis longtemps de René
Frégni, donc vous n'êtes pas étonnés !), l'humour
sous-jacent (les potes libraires ont dû trouvé l'intrigue
cocasse!!) et l'habituelle poésie de la narration !
Je
me disais même que, si je n'ai pas de roman à écrire (quoi
que...), même si je n'ai pas besoin de m'isoler du monde (quoi
que...), que je n'aimerais pas trouver la jambe d'un cadavre dans
mon jardin (quoi que ...! Ça va pas la tête??!!), je me ferais
bien une petite retraite, pas forcément très spirituelle (mais je
ne le suis pas !) dans un vieux monastère perdu au milieu de nulle
part ! Du moment que je partagerais un ballon de rouge avec René
Frégni !!!
c'est toujours agréable de retrouver un auteur que l'on aime :-)
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