Le livre de Yaak - Rick BASS

éd Gallmeister - collection Totem - avril 2013 -  176 pages
titre original : The book of Yaak
traduction : Camille Fort-Cantoni

Ce qu'en dit l'éditeur :
La vallée du Yaak, dans le Montana, est l'un des derniers espaces sauvages des États-Unis, un lieu où cohabitent des ours noirs et des grizzlys, des loups et des coyotes, des aigles, des lynx, des cerfs et même une poignée d'humains. De cet endroit magique où il vit depuis une vingtaine d'années, Rick Bass dresse le tableau d'une vallée aujourd'hui menacée. Dans ces récits inspirés, il nous décrit la grandeur de la nature sauvage du Yaak et de ses habitants. Il parvient ainsi à capturer l'âme d'un lieu qui, s'il venait à disparaître, constituerait une perte irrémédiable pour chacun d'entre nous.

Avec Le Livre de Yaak, Rick Bass confirme qu'il est l'un des grands écrivains du Montana et l'une des voix les plus originales de l'Ouest.

Né en 1958 au Texas, il travaille plusieurs années dans les gisements de pétrole et de gaz du Mississippi.  En 1987, il déménage dans la vallée reculée du Yaak, au Nord-Ouest du Montana, pour se consacrer à l’écriture. Auteur d’une vingtaine de livres qui ont pour cadre privilégié le Sud et l’Ouest des États-Unis, il est lauréat de nombreux prix littéraires et fait partie des écrivains majeurs de l'Ouest américain.


Ce que j'en ai pensé :
Un plaidoyer écolo pour protéger une vallée perdue aux confins du Montana, là où les USA touchent le Canada et où survivent quelques grizzlis; voila ce qu'est ce recueil de pensées, de notes sur la nature qu'est Le livre de Yaak
L'auteur, qui s'évertue à prévenir les autorités des risques qu'il y a à déforester à grande échelle, offre une plongée dans la forêt où le cycle de la vie domine celui, presque artificiel -puisque défini par l'homme ?- des saisons. Une forêt qu'il est normal de laisser brûler puisque les cendres nourriront le sol pour créer une nouvelle couche d'humus, puisque de toutes façons les pluies d'automne éteindront les incendies...une forêt où les myrtilles abondent, où les coyotes pourraient presque être apprivoisés (ce passage est magique, intense !) et où l'homme prend le temps de regarder autour de lui.
C'est parfois assez franchement militant comme texte mais c'est surtout une vision poétique, forte et vivante de ce coin de nulle part et c'est une magnifique déclaration d'amour aux grands arbres et aux animaux sauvages ! A rêver d'une cabane en rondins ;o)

2 commentaires:

  1. J'ai vraiment hâte de le lire, il a l'air tellement biiien :D

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  2. Je l'avais lu en grand format. C'est vrai que le parti pris est clairement visible mais quoi de plus logique finalement.

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