Editions Gallmeister
Parution : 1er octobre 2015
224 pages
Titre original : The Last Kind Words Saloon
Traduction : Laura Derajinski
Ce qu'en dit l'éditeur :
Fin XIXe siècle, Long
Grass, presque dans le Kansas mais pas tout à fait. Presque aussi dans
le Nouveau-Mexique mais pas tout à fait. Wyatt Earp et Doc Holliday
sont, certes, des cow-boys mais plus tout à fait. Ils observent leur
monde qui s’échappe : s’ils dégainent, c’est pour rater toutes les
cibles, alors ils se tirent dessus avec des balles à blanc pour se
donner en spectacle. Le bétail part en cavalcade, les femmes demandent
les hommes en mariage et dressent les mustangs, on poursuit des Indiens
pour ne pas perdre la main… Dans ce monde à l’envers, les deux amis
errent de ville en ville, une enseigne Saloon sous le bras, avec l’espoir de l’accrocher dans un lieu où ce mot aurait encore un sens.
Ce roman décalé qui joue les westerns chante avec tendresse et humour
un Grand Ouest sauvage en passe de devenir un décor de carton-pâte.
Larry McMurtry, né le 3 juin 1936 à Wichita
Falls au Texas, est un romancier, essayiste et scénariste américain.
Comme romancier, il est connu pour sa série Lonesome Dove.
Ce que j'en ai pensé :
Bye bye cowboy !
C'est un adieu à un monde révolu que livre l'auteur, un Far West de livre d'histoire, où même Buffalo Bill n'est plus qu'un pantin. Et que dire des personnages esquissés dans ce roman : des ratés, des "desperados" réellement désespérés, saouls les 3/4 du temps, pas fichus de se servir d'un pistolet, pas tendres avec les femmes...des fantoches qui luttent pour un semblant d'honneur. Même le Lord anglais et la pute turque semblent échoués là par hasard, se pliant aux caprices de la situation.
Etrange roman en vérité, où le ton ironique hésite pourtant à rendre les évènements cocasses, flirte avec la tragi-comédie.
Tu n'en ressors pas suffisamment enthousiaste pour que je me laisse tenter.
RépondreSupprimerComme Jérôme!
RépondreSupprimerCe n'est pas le prochain Larry McMurtry que je lirai!
J'avais au contraire beaucoup aimé ! parce que les auteurs sont comme leur héros (pareil pour Jim Harrison) ils vieillissent et ici il voulait dire au revoir au western - cette vie-là a pris fin. L'autre roman qui exprime encore mieux la fin de cette époque pour l'industrialisation est Le Tireur de Homesman.
RépondreSupprimerMouais, je suis pas trop convaincue... Ca a l'air un peu trop tiré par les cheveux pour moi.
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