Editions Gallmeister
Titre original : Montana 1948
Traduction : Bertrand Peguillan
Parution : 30 avril 20110
176 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
"De l'été de mes douze ans, je garde les images les plus
saisissantes et les plus tenaces de toute mon enfance, que le temps
passant n'a pu chasser ni même estomper." Ainsi s'ouvre le récit du
jeune David Hayden. Cet été 1948, une jeune femme sioux porte de lourdes
accusations à l'encontre de l'oncle du garçon, charismatique héros de
guerre et médecin respecté. Le père de David, shérif d'une petite ville
du Montana, doit alors affronter son frère aîné. Impuissant, David
assistera au déchirement des deux frères et découvrira la difficulté
d'avoir à choisir entre la loyauté à sa famille et la justice.
Montana 1948 raconte la perte des illusions de l'enfance et
la découverte du monde adulte dans une écriture superbe digne des plus
grands classiques américains.
Larry Watson est né en 1947dans le Dakota du Nord. Petit-fils et fils du
shérif, il rompt la tradition familiale et se lance dans l'écriture.
Auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles traduits en une
dizaine de langues, il a été récompensé par de nombreux prix
littéraires, Montana 1948 a, dès sa parution aux États-Unis en 1993, été reconnu comme un nouveau classique américain. L'auteur vit et enseigne dans le Wisconsin.
Ce que j'en ai pensé :
Un
rythme lent, d'abord, et un secret de famille entendu entre deux
portes... Un passage de l'état de gamin à celui d'homme, dans les
non-dits, dans la haine raciale des Indiens. Une fracture familiale
dans un huis-clos.
C'est tout ça, Montana 1948. C'est aussi du nature writing, de la pêche à la truite, le Montana pour décor (avec le vent !) et une réserve indienne.
Raconté du point de vue d'un enfant, ce récit offre un regard différent, à la fois distant et très réaliste sur un drame mais c'est aussi l'histoire de l'apprentissage de la vie d'adulte quand on commence à faire la part des choses, ne plus regarder ce qui nous entoure de la même manière. Pour David, le jeune héros et narrateur, c'est s'apercevoir qu'au sein d'une famille, certains évènements creusent des fossés infranchissables, que tout peut basculer selon qu'on choisisse de parler ou de se taire.
Montana 1948 est un beau roman, à la narration simple et nostalgique, aux personnages empathiques, et qui se lit d'une traite.
Cela a été ma deuxième lecture Gallmeister il y a quelques années, j'avais beaucoup aimé !! :)
RépondreSupprimerIl faudrait bien que je m'y mette! Depuis le temps qu'il traîne dans ma PÀL...
RépondreSupprimer