Editions
Flammarion
Parution
: 9 janvier 2019
304
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
«J’avais
dix ans lorsque je suis sorti de l’enfance.»
Devant
la voiture chargée jusqu’à la gueule, Alexandre comprend qu’il
part en vacances, seul avec son père. Il n’a aucune idée de leur
destination : qu’importe, il espère se rapprocher de cet homme
taiseux qui l’impressionne et glaner enfin quelques signes
d’affection.
Le
temps d’un été, Alexandre va devenir Habib – son vrai premier
prénom qu’il n’a jamais utilisé en France –, traverser la
mer, découvrir d’où vient son père et prouver à ses
grands-parents que leur aîné n’a pas renié ses origines. Même
si pour cela il doit engloutir tout ce que l’Algérie fait de
pâtisseries et subir les corrections d’un grand-père soucieux
d’honneur.
Mais
le but de ce voyage se révèle, au fur et à mesure, étrangement
plus inquiétant.
Ce
que j'en ai pensé :
Après
la mer, roman autobiographique et récit initiatique tout à la
fois, raconte le difficile passage de l'enfance vers l'âge adulte
d'Alexandre, fils d'une française et d'un algérien (Mohamed devenu
Maurice pour s'intégrer), qui perd ses illusions et son innocence en
embarquant vers l'Algérie où son père va le confier à ses
grands-parents le temps d'un été.
Un
été, à la fois tendre et infiniment cruel, pendant lequel
Alexandre (devenu Habib pour plaire à la famille paternelle)
expérimente un retour aux origines qui s'achèvera dans la douleur.
«J’avais
traversé la mer pour effacer tous les péchés de mon père.
Son occidentalisation à marche forcée, la dilution de son identité,
le reniement de sa culture.»
Après
la mer, au-delà des souvenirs autobiographiques, évoque aussi
la question de la double-identité et de l'intégration :
Alexandre le français et son double, Habib l'algérien, qui jonglent
avec cette dualité, ce fragile équilibre.
J'ai
beaucoup aimé la plume d'Alexandre Feraga, sobre mais tendre, et la
façon dont les personnages de ce roman très personnel prennent
corps et dévoilent leurs failles.
Un
beau roman qui m'a beaucoup touchée par sa sensibilité.
Toujours dans une bonne passe lecture, toi! Tu es en feu, je peine à suivre!
RépondreSupprimerJe suis bien contente d'ailleurs, j'ai le souvenir de ne pas avoir trouvé grand chose à mon goût il y a quelques semaines !
SupprimerPas envie de lire ce genre de récits, j'avoue mais qu'est-ce que tu lis dis-donc ! tu trouves le temps de dormir ???
RépondreSupprimerOh oui ! Je dors ! mais je manque de temps pour faire de l'aquarelle ! ceci dit, chaque chose en son temps ;o)
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