Editions
Stock
Parution
: 2 janvier 2019
288
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
«
Le jour de la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller bien,
pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un
pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont
endeuillé notre pays. J’en étais à la moitié de ma vie, je
venais d’en créer une et la mort rôdait. L’Enfant articulait
ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Je
n’allais pas laisser l’air du temps polluer mon bonheur. »
Roman d’une vie qui commence, manuel pour parents dépassés, réflexion sur la transmission, cette chronique de la paternité dans le Paris inquiet et résilient des années 2015-2018 réussit le tour de force de nous faire rire sur fond de
tragédie.
Ce
que j'en ai pensé :
Que
transmet-on à ses enfants ? Que retient-on de nos parents ?
Julien
Blanc-Gras, dans un roman-récit où l'humour pointe à chaque page,
évoque sa toute nouvelle paternité alors que l'attentat de
Charlie-Hebdo annonce une époque de "guerre" et qu'il se
replonge dans le journal intime que son grand-père a écrit pendant
la 2nde guerre mondiale.
C'est
une mise en abîme de nos vies minuscules, de nos héritages et de ce
qu'on donnera comme souvenirs à nos enfants.
Ce
sont deux guerres en parallèle qui sont racontées, deux points de
vue sur le monde qui questionnent sur ce que devient notre monde et
ce que nous laissons à nos enfants.
Sur
un ton tour à tour grave ou léger (j'ai beaucoup aimé les scènes
où l'auteur se "confronte" à ce fils qui grandit), Julien
Blanc-Gras parle de transmission (héritage social, historique, mode
de vie, idées) et de construction de soi (par les voyages, la
découverte de l'autre avec tout ce qu'elle peut impliquer de positif
- ouverture d'esprit- ou de négatif -racisme-) sans jamais juger.
Un
propos intelligent, intéressant, parfois inquiet et souvent drôle,
et un livre que j'ai beaucoup aimé.
Merci
aux Editions Stock et à Valentine pour cette lecture !
C'est un roman et pas un essai ?
RépondreSupprimerTu as raison, j'ai modifié ! Mais ça se lit comme un roman :o)
SupprimerJe crois que je le préfère dans ses récits de voyage. Et puis pour ce qui est des questionnements d'un père, j'ai assez à faire avec mon propre cas^^
RépondreSupprimerje n'ai jamais lu ses récits de voyage, il faudra que j'essaie !
Supprimer