Editions
Stock - Collection Arpège
Parution
: 2 janvier 2019
288
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Alors
qu’elle prépare sa prochaine exposition, Billie, artiste
trentenaire, parisienne, apprend la mort brutale de Louise. Sa mère,
dont elle s’est tenue éloignée si longtemps, s’est
mystérieusement noyée.
Pour
Billie, l’heure est venue de retourner à V., le village de son
enfance.
Elle retrouve intacts l’arrière-pays méditerranéen, les collines asséchées qu’elle arpentait gamine, la rivière galopante aux échos enchanteurs et féroces, et surtout le souvenir obsédant de celle qu’elle a laissée derrière elle : Lila, l’amie éternelle, la sœur de cœur — la grande absente.
Les
Heures solaires brosse le portrait de trois générations de femmes
unies par les secrets d’une rivière. Y palpitent l’enfance,
l’attachement à sa terre d’origine, l’impossibilité de
l’oubli.
Et
c’est en creusant la puissance des mémoires familiales que
Caroline Caugant pose aussi cette question : les monstres
engendrent-ils toujours des monstres ?
Ce
que j'en ai pensé :
"Demande-t-on
pardon aux morts ?"
Ceux
qui nous hantent, ceux qui se cachent derrière les secrets de
famille, ceux qui vous empêchent de vivre...
Dans
ce roman sensible, l’héroïne, Billie, revient aux sources après
le décès de sa mère atteinte d'Alzheimer. Elle ne lui a légué
que sa relative froideur et la maison de V. ou Billie a grandi avec
sa meilleure amie, Lila.
Autour
de Billie, artiste peintre, des zones d'ombre, des zones d'oubli...
Autour
de Billie se dessine une lignée de femmes, à la fois fortes et
fragiles, amoureuses, prêtes à tout pour se construire la vie dont
elles ont rêvé.
C'est
un roman qui parle de construction et de "déconstruction"
(détruire pour recommencer - j'ai beaucoup aimé le cheminement
artistique de Billie-, renaître, se découvrir), du poids des
secrets et de l'héritage familial (il y a comme de l'atavisme dans
l'air !), c'est aussi un roman d'apprentissage par bien des aspects
(se délivrer de la famille, et toutefois s'y reconnaître).
C'est
aussi un roman d'ambiance où la chaleur (souvent écrasante) et
l'eau (coupable -parce que lieu "criminel" - et rédemptrice
tout à la fois) se disputent les émotions. L'écriture est habile,
joliment tournée, finalement addictive et la construction du roman,
entre présent et flashbacks, résonne parfaitement dans ce qui
pourrait presque tenir du huis-clos. Il ne suffit pas de ne plus y
penser pour que ce qui est arrivé n'ait jamais existé…
Merci
aux Editions Stock, à Valentine et à Caroline, pour cette très
belle lecture !
j'avais vu ce livre .. il arrivera bien un jour à la BM !
RépondreSupprimerTu me diras si tu le lis !
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