Ce que savait la nuit - Arnaldur INDRIDASON

Editions Métailié
Parution : 7 février 2019
Titre original : Myrkriđ Veit
Traduction : Eric Boury
300 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement. Le cadavre d’un homme d’affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l’époque est de nouveau arrêté et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience, en partie sabotée par la négligence d’un policier toujours en service.
Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude – le meurtre de son père n’a jamais été élucidé et sa femme vient de mourir d’un cancer –, Konrad doit reprendre ses recherches, malgré les embûches et la haine. Seul le témoignage d’une femme qui vient lui raconter l’histoire de son frère tué par un chauffard et le supplie de trouver ce qui s’est passé pourrait l’aider à avancer…
Ce nouvel enquêteur, jumeau littéraire d’Erlendur, permet à Indridason de développer le spectre de son talent. Konrad est né en ville, il a eu une enfance difficile, il vient de perdre l’amour de sa vie, il est en train de renoncer à lui-même. 


Ce que j'en ai pensé :

C'est toujours avec le même plaisir que je retrouve la plume d'Arnaldur Indridason, et ce rythme si particulier à ces polars islandais.

Celui-ci n'échappe pas à la règle même si cette fois Erlendur est absent de l'intrigue  : voici Konrad, flic à la retraite, qu'on avait découvert dans Passage des ombres et qui cette fois encore enquête en parallèle..
Un personnage touchant qui traîne sa nostalgie, ses regrets et son deuil et qui rappelle Erlendur par bien des aspects.

Comme toujours, les polars d'Indridason évoquent le climat social et économique de l'Islande, parlent des conséquences désastreuses de la crise et des problèmes d'addiction. Cet opus ne s'y limite pas, il aborde, par le biais d'une vieille enquête non résolue, les erreurs judiciaires mais aussi les problèmes du réchauffement climatique et donc du recul des glaciers islandais. 

Des thèmes a priori sans relation mais qui trouvent une unité dans ce bon polar !

4 commentaires:

  1. un auteur que l'on a plaisir à retrouver!

    RépondreSupprimer
  2. Pareil pour moi, tu le sais ! J'aime tant retrouver son rythme, sa vision de l'Islande...

    RépondreSupprimer