Editions
Albin Michel
Parution
: 21 août 2019
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Nul
ne s'aventure sans appréhension à Sangomar, ce bout de terre
inhabitée où, dans la tradition animiste sérère, se rassemblent
les djinns et les âmes des défunts. Sur l'île voisine, la jeune
Coumba entame un long veuvage, recluse chez sa belle-mère. Elle
vient de perdre son mari dans le naufrage du Joola, en 2002, au large
du Sénégal.
Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s'ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ».
Un grand roman de liberté et d'amour fou, porté par le souffle ensorcelant de Fatou Diome.
Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s'ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ».
Un grand roman de liberté et d'amour fou, porté par le souffle ensorcelant de Fatou Diome.
Ce
que j'en ai pensé :
Ça
commence sur un rythme lent, comme si la musique de ce livre
attendait le tempo des tams-tams de cette péninsule sénégalaise
pour libérer la poésie de la narration...
Sauf
que pour moi, ça a presque trop tardé, que je me suis presque
agacée de ces injonctions-répétitions qui amènent la litanie du
deuil, trouvant que ça alourdissait le texte, la magie du sentiment
amoureux, que ça me mettait à distance des personnages.
Je
dis bien "presque", parce que selon les chapitres, le rythme
change, évoque les femmes soumises au patriarcat, au poids des
traditions, parle d'amour et de souvenirs, et que là, je me
réjouissais de ce roman.
Je me suis perdue dans le son des tambours, je n'ai pas vibré autant que le pensais. J'ai parfois eu l'impression de ne entendre les voix de Sangomar, d'être submergée par trop de "tropisme".
Même si le sujet me plaisait, j'ai eu l'impression de tourner en vain autour de l'arbre à palabres.
J'ai moi aussi été déçue par le seul titre que j'ai lu de cette auteure : Ketala. Le choix narratif de faire s'exprimer des objets, pour évoquer leur propriétaire après sa mort, m'avait de même tenue éloigné du récit. Du coup, je n'ai jamais relu Fatou Diome.
RépondreSupprimerje ne connais pas mais dès que le style ou la narration me tient écartée, je le ressens très mal ! un gros bémol chez moi du coup je comprends ton ressenti
RépondreSupprimerUne déception qui ne donne pas envie de se plonger dans ce roman.
RépondreSupprimerJe suis toujours partante pour un roman africain, mais je fais la fine bouche et suis hyper sélective. Après avoir lu "Impossible de grandir", je n'ai jamais eu envie de remettre ça avec Fatou Diome. Je passe donc mon tour!
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