Un jour d'été que rien ne distinguait - Stéphanie CHAILLOU




Editions Noir sur Blanc – Collection Noctabilia
Parution : 5 mars 2020
144 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Guidée par un attachement farouche à sa liberté, rebelle à toute forme de domination, Louise est à la recherche de ce qu’elle va devenir. Elle se cogne, elle bute, elle expérimente, mais elle ne lâche pas. Elle poursuit sa quête jusqu’à ce jour d’été que rien ne distinguait… où un événement survient dans sa vie, une rencontre qu’elle attendait depuis longtemps.

Ce j'en ai pensé :

Une enfance au bord de la pauvreté, bercée de silences, où la vie des adultes ne fait pas rêver, où la place des femmes n’est guère enviable. C’est le lot de Louise dont les parents sont criblés de dettes et qui se jure de ne jamais leur ressembler.

Plus encore, elle en vient à ne pas souhaiter être une fille, pour ne pas être cantonnée dans un rôle qui ne la satisfait pas. Une vie qu’elle voudrait « sans genre » et qui pourtant ne lui apporte que solitude et tristesse.

Si l’écriture de Stéphanie Chaillou est ciselée, je n’ai ressenti aucune empathie pour Louise, personnage qui, selon moi, se désincarne progressivement au fil de l’histoire en accomplissant son serment de ne vouloir pas ressembler aux siens ni répondre au destin qui pourrait l’attendre. 
 
Je n’ai sans doute pas apprécié à sa juste valeur la métaphore de la jeune fille au bord de la Garonne, je n’ai pas eu la certitude qu’elle incarnait un espoir ou un « soutien » à la solitude de Louise.

J’ai beaucoup aimé le style de ce roman mais j’ai l’impression confuse d’être passée à côté de son sens profond.

Merci à Babelio Masse Critique et aux Editions Noir sur Blanc pour leur confiance.


1 commentaire:

  1. Plus je te lisais, plus j'étais tentée par ce roman. Jusqu'aux derniers mots... Je crains de passer à côté, moi aussi!

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