Les soeurs de Montmorts - Jérôme LOUBRY

 

Editions Calmann-Levy

Parution : 25 août 2021

270 pages



Ce qu'en dit l'éditeur :

Novembre 2021. Julien Perrault vient d’être nommé chef de la police de Montmorts, village isolé desservi par une unique route.
Alors qu’il s’imaginait atterrir au bout du monde, il découvre un endroit cossu, aux rues d’une propreté immaculée, et équipé d’un système de surveillance dernier cri.

Mais quelque chose détonne dans cette atmosphère trop calme. Est-ce la silhouette menaçante de la montagne des Morts qui surplombe le village ?
Les voix et les superstitions qui hantent les habitants ? Les décès violents qui jalonnent l’histoire des lieux ?

Dans la lignée des Refuges, un thriller stupéfiant à la construction aussi originale qu’habile, qui vous fera douter de vos certitudes à chaque page.



Ce que j'en ai pensé :

Le bandeau, prometteur, argumentait sur la capacité de l'auteur à manipuler le lecteur…

Ne jamais faire confiance à un bandeau publicitaire sur un livre, jamais.

Certes, ce qu'on appellera le « twist » final, va éclaircir tous les mystères de ce polar. Et l'idée est plutôt bonne mais elle est cependant déjà vue chez d'autres auteurs de polars , dont Sonja Dezongle.

Mais ça ne suffit pas !

J'ai d'abord été curieuse, mais j'ai été vite agacée (et quand je commence à annoter des pages, ça finit mal!).

Les événements relatés entretiennent l'atmosphère frelatée de ce patelin paumé , le sang gicle allègrement (page 247 : « le liquide pourpre paraissait lui-aussi en panique, se faufilant entre les crevasses et les bosses, coulant avec furie jusqu'au sol » - le mec s'est juste pété l'arcade mais c'est l'apocalypse, l'hémophilie incontrôlable ??) et c'est un peu trop capillo-tracté (ou artéro-pompé). La qualité d'un polar ne se résume pas à son taux d'hémoglobine !


J'ai cru capituler devant tant d'indigence dans la narration, entre répétitions (on est souvent pas loin de l'allitération !! j'ai même souhaité que l'auteur s'étouffe dans ses flocons saupoudrés toutes les 3 lignes !! d'autant que cette neige, dans laquelle se vautre l'auteur en pensant apporter une atmosphère « étrange » n'amène RIEN à l'intrigue) et lourdeurs narratives absolument indigestes !

Il y a de quoi s'étouffer avec cette phrase :

« Ici, les bruits de la vie s'arrêtaient à l'orée de la forêt pour laisser place à un silence pesant, pareils à ceux qui enlacent les remords des pénitents agenouillés dans une église. »

Ahem..lourd, lourd, lourdingue ! (ne fais pas du Bouysse qui veut!)

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