Un été - Vincent ALMENDROS

éd de Minuit - 96 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Jean, mon frère, venait d'acheter un voilier et m'invitait à passer quelques jours en mer. Je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée que nous partions en vacances ensemble. Quand je dis « nous », je ne pensais pas à Jean. Je pensais à Jeanne. À Jeanne et moi.


Ce que j'en ai pensé :
Tout juste 96 pages pour ce roman qui se déroule au large des côtes napolitaines. Une sorte de huis-clos, une tension entre séduction érotique et regrets amoureux, le grand soleil, les méduses et puis l'orage.
Je l'ai choisi en lisant les conseils de Jérôme GARCIN dans l'OBS dont l'article évoquait l'auteur comme un "étonnant peintre d'atmosphère" et ajoutait "C'est de la littérature. Et de la meilleure". L'Express parlait d'un coup de théâtre final "bluffant" et d'un "vrai suspense". Je suis circonspecte et moins enthousiaste que les journalistes : c'est pas mal, certes, mais c'est trop court (ou alors c'est déjà bien assez long ?) et il ne se passe presque rien !  Ça se lit avec plaisir mais ça n'est pas un roman générateur d'émotions...Et si le ballet des méduses est joliment dépeint, la langue n'est pas assez évocatrice ni puissante. Une légère déception donc...

4 commentaires:

  1. Une nouvelle sans prétention, avec une chute que j'ai beaucoup aimée. Léger.

    RépondreSupprimer
  2. Un peu court et pas vraiment bluffant

    RépondreSupprimer
  3. Mouais... je ne suis pas tentée!

    Finalement, «bluffant» et un «vrai suspense» s'applique bien à "Faire mouche"!

    RépondreSupprimer