Le coeur converti - Stefan HERTMANS


Editions Gallimard
Parution : 23 août 2018
Titre original : De bekeerlinge
Traduction :  Isabelle Rosselin
368 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Lorsque Stefan Hertmans apprend que Monieux, le petit village provençal où il a élu domicile, a été le théâtre d’un pogrom il y a mille ans et qu’un trésor y serait caché, il part à la recherche d’indices. Une lettre de recommandation découverte dans une synagogue du Caire le met sur la trace d’une jeune noble normande qui, à la fin du onzième siècle, convertie par amour pour un fils de rabbin, aurait trouvé refuge à Monieux.
La belle Vigdis est tombée amoureuse de David, étudiant à la yeshiva de Rouen. Au péril de sa vie, elle le suit dans le Sud, commence à prier son dieu et devient Hamoutal. Son père ayant promis une forte somme à qui la ramènerait, des chevaliers se lancent à sa poursuite. Puis les croisés, de plus en plus nombreux sur le chemin de Jérusalem, semant mort et destruction dans leur sillage, s’intéressent à cette femme aux yeux bleus.
C’est le début d’un conte passionnant et d’une reconstruction littéraire grandiose du Moyen Âge. S’appuyant sur des faits et des sources authentiques, cette histoire d’amour tragique, menée comme une enquête, entraîne le lecteur dans un univers chaotique, un monde en pleine mutation. Stefan Hertmans nous offre aussi un roman contemporain, celui d’une femme en exil que guide l’espoir.


Ce que j'en ai pensé :

J'ai d'abord été séduite par le résumé : une histoire médiévale, un trésor, et Narbonne en décor.

J'ai lutté, page après page.

J'ai lâché l'affaire. 

Ça n'a pas fonctionné, j'ai aimé tous les passages relatifs au périple de David et Vigdis entre Normandie et Provence, leurs nouvelles vies.

Je n'ai pas aimé les interventions de l'auteur, en tant que personnage auxiliaire qui fait des recherches sur les protagonistes de son roman. 
J'ai eu parfois l'impression que l'auteur prenait la place de son héroïne, se glissait malencontreusement dans cette histoire où il n'avait rien à faire et que, du coup, ça cassait le rythme de la narration...

La frontière entre le roman historique, le document, les pointes d'autobiographie de l'auteur (même mises en relation avec l'endroit où ont vécu David et Vigdis), trop floue, mélangeant malheureusement les genres, a eu raison de mon intérêt.

A tel point que je n'ai pas eu envie de découvrir de quel trésor pouvait bien parler la 4ème de couv'.....  

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. et moi qui aime ça, je me suis pourtant ennuyée...dommage !

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  2. ça ne m'aurait déjà pas attiré si tu en avais fait un coup de coeur mais là, aucun risque que je me lance !

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