Tout peut s'oublier - Olivier ADAM

 

Editions FLAMMARION

Parution : 6 janvier 2021

268 pages



Ce qu'en dit l'éditeur :

Un appartement vide : c'est ce que trouve Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l'évidence : Jun est rentrée au Japon, son pays natal, avec Léo. 

À l'incompréhension succède la panique : comment les y retrouver, quand tant d'autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de ces avertissements que lui adresse son entourage : même s'il retrouve leur trace, rien ne sera réglé pour autant ? Entre la Bretagne où il tente d'épauler Lise, elle aussi privée de son fils, et un Japon qu'il croyait connaître mais qu'il redécouvre sous son jour le plus cruel, Nathan se lance dans une quête effrénée. 

En retraçant l'itinéraire d'un père confronté à l'impensable, Olivier Adam explore la fragilité des liens qui unissent les parents et leurs enfants. 

 

Ce que j'en ai pensé :

Alors que je suis fan inconditionnelle d'Olivier Adam, son nouvel opus m'a laissée sur ma faim..


Dans ce tout nouveau roman, le narrateur part à la recherche de sa compagne japonaise et de leur fils qu'elle a enlevé pour retourner vivre au Japon.
Combat perdu d'avance quand on sait que les lois sur le divorce et la garde d'enfants ne sont pas les mêmes qu'en France..


Si la détresse de ce père est palpable, réaliste, si la plume d'Olivier Adam garde toujours ce même charme et module tristesse et espoir, il m'a cependant manqué quelque chose et j'ai été vite lassée par les descriptions des lieux mais aussi agacée par 2 choses : un name-dropping continuel (noms de cinéastes, d'auteurs..) qui donne un sentiment de boboïtude exagéré, et une critique à peine voilée du milieu culturel français, du macronisme, de la société.. (un peu comme dire "je suis un as du potage mais je crache dedans " - image mal choisie, mais bon..)


Bref, si je veux connaitre les opinions politiques ou sociétales d'un auteur, j'aime bien que ses romans la rendent finement, et là c'était tellement gros sabots que ça m'a énervée !


Bref, "Tout peut s'oublier" porte bien son titre, je ne pense pas qu'il fasse date dans mes souvenirs de lectrice..

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