Editions
de L'Iconoclaste
Parution
: 21 août 2019
352
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Wilfried
naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop
perdue, l’abandonne. Il est placé dans une famille d’accueil
aimante. À quinze ans, son monde, c’est le foot. Il grandit balle
au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui.
Wilfried ne sait pas d’où il vient, ni qui il est. Un jour sa
rage explose; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à
la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans
la délinquance. C’est là qu’il rencontre Nina, éducatrice
de la Protection judiciaire de la jeunesse. Pour elle, chaque jour
est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de
l’engrenage. Avec Wilfried, un lien particulier se noue.
Ce
que j'en ai pensé :
J'ai aimé. J'ai adoré.
J'ai surtout d'abord été circonspecte quand j'ai lu les premiers dialogues en mode racaille de banlieue....mais la narration, le style et l'histoire de Wilfried ont eu vite raison de mes appréhensions.
Voila un premier roman touchant, sincère, qui émeut.
L'auteur sait restituer les situations difficiles, le travail des "agents" de la PJJ (Protection judiciaire de la Jeunesse), leur rapport compliqué à la conjugaison des problématiques familiales et sociétales, les enfances fracassées par les drames...
Wilfried est un "sale gosse", de ceux qu'on rejette, de ceux qui ne rentrent pas dans le moule d'une société modélisée, mais il est aussi de ces gamins qu'on voudrait sortir de la dèche, de la banlieue, de la spirale du pire.
Juste un gamin, un petit bout de l'humanité, à sauver du néant, de l'abandon.
Alors, simplement pour ça, pour l'espoir, pour tous les Wilfried en galère (et en colère ?!), en désamour, en abandon, ce roman (presque un témoignage) vaut la peine, parce qu'il ouvre les yeux sur les gamins de rien, sur ceux qui ne savent pas quelle est leur place dans notre drôle de monde !
Un vrai chouette premier roman, sensible et intelligent ! (et ça fonctionne sauf si vous êtes devenu insensible à la misère humaine).
Il est vraiment beau, ton billet.
RépondreSupprimerSi je ne voulais pas déjà le lire, c'est certain que tu m'en aurais donné l'envie.
Ça va très bien fonctionné; je suis hypersensible à la misère humaine!
Merci Mme Couette ! hâte d'avoir ton retour ;o)
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