Editions
Les Escales
Parution
: 31 août 2017
448
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Mona
Desforêt a pour elle la grâce et la jeunesse des fées. En
Indochine, elle attire tous les regards. Mais entre les camps
japonais, les infamies, la montée du Viet Minh, le pays brûle. Avec
sa fille Lucie et son haut-fonctionnaire de mari, un maurrassien
marqué par son engagement pétainiste, elle fuit en
Nouvelle-Calédonie.
À Nouméa, les journées sont rythmées par la monotonie, le racisme ordinaire et les baignades dans le lagon. Lucie grandit ; Mona bovaryse. Jusqu'au jour où elle lit Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. C'est la naissance d'une conscience, le début de la liberté.
À Nouméa, les journées sont rythmées par la monotonie, le racisme ordinaire et les baignades dans le lagon. Lucie grandit ; Mona bovaryse. Jusqu'au jour où elle lit Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. C'est la naissance d'une conscience, le début de la liberté.
De
retour en France, divorcée et indépendante, Mona entraîne sa fille
dans ses combats féministes : droit à l'avortement et à la
libération sexuelle, égalité entre les hommes et les femmes. À
cela s'ajoute la lutte pour la libération nationale des peuples. Dès
lors, Lucie n'a qu'un rêve : partir à Cuba. Elle ne sait pas encore
qu'elle y fera la rencontre d'un certain Fidel Castro...
Et soudain, la liberté, c'est aussi l'histoire d'un roman qui s'écrit dans le silence, tâtonne parfois, affronte le vide. Le portrait d'une rencontre entre Evelyne Pisier et son éditrice, Caroline Laurent – un coup de foudre amical, plus fou que la fiction. Tout aurait pu s'arrêter en février 2017, au décès d'Evelyne. Rien ne s'arrêtera : par-delà la mort, une promesse les unit.
Et soudain, la liberté, c'est aussi l'histoire d'un roman qui s'écrit dans le silence, tâtonne parfois, affronte le vide. Le portrait d'une rencontre entre Evelyne Pisier et son éditrice, Caroline Laurent – un coup de foudre amical, plus fou que la fiction. Tout aurait pu s'arrêter en février 2017, au décès d'Evelyne. Rien ne s'arrêtera : par-delà la mort, une promesse les unit.
Evelyne
Pisier et Fidel Castro
Ce
que j'en ai pensé :
Déçue.
J'ai lu des dizaines de commentaires enthousiastes sur cet ouvrage et
pourtant, avec moi, ça n'a pas fonctionné tout à fait.
Comment
le qualifier d'ailleurs ?
Il ne s'agit pas d'un roman, ni tout à
fait d'une autofiction, ni complètement d'une autobiographie, mais
d'un mélange de tout cela, et c'est un peu déstabilisant. Ecrit à
quatre mains, puisque Caroline Laurent, éditrice, a "corrigé"
le roman écrit par Evelyne Pisier qui ne le trouvait pas assez
romancé, pas assez romanesque. Elle intervient d'ailleurs entre deux
chapitres pour donner des explications, raconter son lien privilégié
avec Evelyne Pisier lors de ce travail puis sa tristesse à l'annonce
de son décès. Elle explique avoir inventé le personnage de Marthe,
la bibliothécaire féministe et lesbienne de Nouméa, et indique que
Marie-France Pisier, la soeur d'Evelyne, a été volontairement
éludée. Les prénoms sont changés, mais on nous les
"traduit" pour resituer le contexte...
Etrange
!
D'autant
que sans ces défauts, sans ces interventions de Caroline Laurent
(qui auraient pu faire l'objet d'un épais prologue ou d'une
postface), le récit est passionnant !
En
effet, il déroule le cheminement vers la liberté des femmes, leur
long combat contre le patriarcat et leur féodalité conjugale, il
retrace tant les luttes féministes pour le droit à la contraception
et à l'avortement que les révolutions politiques qui agitent
l'après-guerre (Indochine, Algérie, Cuba) et dessine un beau
portrait de femme, Mona, qui rejette peu à peu tous les conformismes
de l'époque.
Dommage
que la forme perturbe un peu le fond.
Il tourne beaucoup, ce roman...
RépondreSupprimerEncore une déception...
Ce sera sans moi!
Les avis commencent à se nuancer après la vague d'enthousiasme..
SupprimerJ'ai aimé mais je n'ai pas eu un coup de coeur - moi, c'est l'absence de Marie-France et les digressions de Caroline Laurent qui m'ont perturbées, par contre j'ai adoré suivre le parcours des ces femmes indépendantes - à leur époque, tout était à faire (mais bon en réfléchissant ce n'est pas si loin...)
RépondreSupprimerMême ressenti !
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