Editions
Stock - Collection La bleue
Parution
: 23 août 2017
240
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Marie-Adélaïde,
née sous X, a la rage au ventre ; elle a un destin, mais ne
sait pas encore lequel. Pas celui de caissière à La Miche Dorée.
Pas non plus celui de ses rares copines, certaines connues en prison,
d’autres camarades de galère et d’errance. Serait-ce celui de
nounou des enfants impeccables de la Sublime ? Ou celui de
retrouver sa mère coûte que coûte ? Son destin, elle va le
chercher avec les moyens dont elle dispose : le culot, la
parole qui frappe, l’humour cinglant, l’insoumission à son
milieu, la révolte contre toutes les conventions. C’est une
héroïne de notre temps.
Ce
que j'en ai pensé :
Je
me réjouissais. J'avais adoré Bilqiss,
et même plus que ça ! et sans aucun doute, ce roman plaçait la
barre trop haut...
Je
suppose que j'ai attendu de l'auteur qu'elle renouvelle cet exploit
de m'avoir emportée avec elle loin là-bas, de l'autre côté de la
Méditerranée. J'ai dû croire que ce nouveau roman allait parler de
femmes et de maternités.
Ça
n'est pas tout à fait le cas, parce que l'action se déroule en
région parisienne, qu'il n'y est pas question de femmes musulmanes.
Pourtant
c'est bien d'histoires de femmes qu'il s'agit : de celle qui a
abandonné son enfant dans le secret et la honte, et de sa fille qui
se cherche de galères en boulots pourris, qui n'est à sa place
nulle part ( ni dans le petit peuple besogneux qui trime dans les
sandwicheries, ni chez la Sublime qui semble avoir cette vie parfaite
qui aurait pu être la sienne).
Saphia
Azzeddine explore à sa manière la lutte des classes et la
"prédestination" sociale, mais je n'ai pas été séduite.
Même si ce roman est séduisant, même si le personnage de Marie-Adélaïde interroge, je n'ai pas aimé le dénouement que j'ai trouvé un
peu trop convenu, et il m'a manqué un peu de la puissance évocatrice du précédent.
Dommage
!
Merci
aux Editions Stock et à Valentine pour cette lecture en
avant-première :o)