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Danse d'atomes d'or - Olivier LIRON


Editions Alma
Parution : 25 août 2016
234 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Un soir chez des amis, O. rencontre Loren, une acrobate fougueuse et libre aux cheveux couleur de seigle. Ils s’éprennent follement, s’étreignent et s’aiment le jour et la nuit dans la ville qui leur ouvre les bras. Mais Loren disparait sans un mot. Inconsolable, têtu O. la cherche jusqu’à Tombelaine en Normandie. Là, il apprendra pourquoi la jeune fille si solaire et fragile, est partie sans pouvoir laisser d’adresse.

Librement inspiré d’Orphée et Eurydice, le ballet de Pina Bausch, Danse d’atomes d’or propose une nouvelle version du mythe. Ici, Eurydice n’a pas besoin d’Orphée…

D’une beauté à couper le souffle, écrit avec la rage de vivre, le premier roman d’Olivier Liron s’inscrit dans le droit fil de L’écume des jours de Boris Vian.

Ce que j'en ai pensé :

Poème en prose, voila ce qui pourrait résumer ce roman assez étonnant, qui ne saurait être que ça ! 

De la sensualité et pas mal de fantaisie, une virevolte de mots, de sentiments amoureux, des références culturelles à la pelle (outre le mythe d'Orphée et Eurydice, "surtout ne te retourne pas"), des déambulations mi-réelles mi-poétiques.

Et puis la perte de l'être aimé, la douleur, le vide, le manque et..la quête de traces, d'ombres, de mots et d'images laissés en souvenir.

Un très joli premier roman, plein de promesses, qui enchante par sa langue maîtrisée, joyeuse, joueuse ! 
Un auteur à suivre !

"Les soirs de mai font penser à l'enfance. Ils sont irréfutables comme elle, comme elles fatals, porteurs d'une promesse de bonheur infini que la vie ne tiendra jamais."

La dictature des ronces - Guillaume SIAUDEAU

éd Alma - 184 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :

Un petit bout de terre perdu au milieu de la mer, un bouchon dans l'eau qui attend que ça morde. C'est là, sur l'île de Sainte-Pélagie, que s'installe un été le narrateur. Son ami Henri parti en voyage lui a confié la garde de la maison, du chien et du jardin. Une aubaine pour le narrateur qui s'ennuyait ferme. Bien décidé à sauver le potager des ronces et sa vie de l'atonie douce, il prend ses marques, observe le paysage, arpente ce nouveau territoire. Et fait d'étranges rencontres : un enfant inconsolable, un maire iconoclaste, un voisin au lourd secret, deux chasseurs d'étoiles... Petit à petit il se prend d'affection pour cet endroit unique et surprenant. L'île pourrait tout aussi bien être une planète perdue dans l'espace. Ce confinement dans un endroit improbable au large de nulle part confère à son expérience îlaise et à ses rencontres l'intensité d'un retour au monde.
Lorsque son ami revient, notre narrateur fait, à regret, ses bagages mais prend soin de tapisser de sable le fond de ses chaussures. " Désormais, j'irai au boulot en traversant la plage, aux enterrements en traversant la plage, à mes rencarts en traversant la plage ".



Guillaume Siaudeau est né le 16 décembre 1980.  
Son premier roman, Tartes aux pommes et fin du monde, 
est paru en 2013.
Ce que j'en ai pensé :
J'avais lu ici ou là quelques élogieuses critiques et je me suis laissée tenter par ce court roman. Je ne serai pas aussi dithyrambique que d'autres lecteurs...
Si les chapitres brefs se faufilent avec un certain plaisir les uns derrière les autres, si la fantaisie est là, au détour de chaque page, ce roman me laisse un peu sur ma faim. C'est dommage parce qu'au delà des situations souvent cocasses (et franchement zinguées parfois), on sent qu'il y avait matière à écrire plus.
L'auteur ne s'en cache pas et avoue d'ailleurs dans la postface préférer disputer son territoire de sieste au chat et n'avoir écrit ce texte que dans le but d'amuser le lecteur...ça m'aura distraite une heure mais j'ai bien peur de ne pas garder grand souvenir de cette lecture !


Extrait :
"Une journée de petites souffrances et de modiques réparations. A combler la terre et à se remettre les idées en place. A prendre conscience que la fatigue n’était finalement qu’une récompense du courage. La sueur de l’essence de rêve."