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Quarantaine - Peter MAY

 

Editions du ROUERGUE

Parution : Mars 2021

320 pages



Ce qu'en dit l'éditeur :

Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Le domaine centenaire d’Archbishop’s Park, en plein cœur de Londres, défoncé au bulldozer pour y bâtir de toute urgence un hôpital. Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. Des ossements qui ne datent pas du temps des archevêques. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, qui vit ses dernières heures dans la peau d’un flic, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.


Lorsqu’il a écrit ce roman en 2005, Peter May était loin de penser qu’un jour la réalité se rapprocherait autant de la fiction. Publié quinze ans plus tard en Grande-Bretagne, en plein confinement, Quarantaine a fait l’événement. C’est aussi, tout simplement, un roman policier qu’on ne peut pas lâcher.

 

Ce que j'en ai pensé :

Visionnaire, Peter MAY ? Et pourquoi pas, tant ce roman semble contemporain de la crise sanitaire actuelle ! Ville confinée, psychose paranoïaque, enjeux financiers de l'industrie pharmaceutique autour de la mutation d'un virus grippal ...Tout y est, même certaines des thèses complotistes qui surgissent sur les réseaux : et si tout ça n'était qu'une vile manipulation pour enrichir certaines personnes ? Ou une expérience qui aurait mal tourné ?

Comme d'habitude avec l'auteur, le rythme du roman est trépidant, voire frénétique, entre courses-poursuite et retournement de situation. Le polar n'en est que plus vivant même si les rebondissements paraissent parfois rocambolesques.

En tout cas, ça fonctionne, l'intrigue est suffisamment relevée et prenante, sans pour autant négliger les personnages dont la profondeur, le caractère, sont raisonnablement bien travaillés.

A savoir dans quelle mesure l'auteur a retravaillé le manuscrit original de 2005 pour le faire « coller » avec l'actu, c'est autre chose..Il en reste que j'ai passé un bon moment de lecture !

Le mort aux quatre tombeaux - Peter MAY

Editions du Rouergue 
Parution : 10 juin 2015
Titre original : Extraordinary people
Traduction : Anne Bataille
400 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Un pari lors d’une soirée trop alcoolisée amène Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise établi en France, à entreprendre une enquête autour de la disparition inexpliquée de Jacques Gaillard, conseiller du Premier ministre devenu star de la télévision et dont on n’a plus aucune trace depuis le mois d’août 1996. Cette affaire énigmatique a mis en échec la fine fleur de la police française. Arrogance déplacée ? En quelques jours, à la surprise générale, MacLeod remonte le fil jusqu’à une malle fortuitement découverte dans les catacombes de Paris. Une malle qui contenait, outre un crâne humain, une fort étrange collection d’objets : une coquille Saint-Jacques, un stéthoscope, un pendentif avec une abeille, une médaille de l’ordre de la Libération. Et si, pour élucider le mystère, il fallait se plonger dans l’histoire de France ? MacLeod comprend que le ou les assassins ont jeté un défi aux enquêteurs en assemblant les pièces d’un inextricable puzzle. Il décide de relever le gant. Sans imaginer que le tueur puisse s’en prendre à lui.

Ce que j'en ai pensé :

Le retour d'Enzo Mc Leod dans une enquête vive et qui joue sur les devinettes : que sont tous ces indices laissés avec ces morceaux de corps ; le titre en dit un peu trop long, mais il y a bien quatre malles éparpillées en France, chacune contenant quelques morceaux du cadavre d'un ancien énarque subitement disparu.
Chaque fois des indices, et chaque fois, malheureusement à mon goût, un peu trop de facilité pour Mc Leod à dénouer l'écheveau, aidé par Nicole, une étudiante qui googlise à tout va.

Ça va donc un peu vite, ça manque sûrement d'un peu plus de mystère ou de difficultés (et pourtant en version poche, on tient déjà 400 pages bien denses !) et ça se perd parfois aussi dans ce qui pourrait ressembler à du recopiage de Wikipédia. 

C'est encore un brin plein de clichés faciles comme dans Terreur dans les vignes mais c'est d'abord un agréable divertissement.

L'homme de Lewis - Peter MAY

Editions Actes Sud - collection Babel noir
Parution : janvier 2013
Titre original : The Lewis Man
Traduction : Jean-René Dastugue
384 pages 

Ce qu'en dit l'éditeur :
En rupture avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a détruit son mariage, et il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres… il pense pouvoir retrouver dans ces lieux de l’enfance un sens à sa vie.
À peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant du vieil homme le suspect n° 1. Mais celui-ci ne peut se défendre, perdu qu’il est dans les brumes de sa maladie d’Alzheimer, Fin va donc l’aider.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit sénile de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, dévoilant le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides.


Peter May, né 1951 à Glasgow en Ecosse, est un scénariste de TV et romancier écossais, auteur de romans policiers. Il habite dans le Lot et il est naturalisé français depuis  2016.

Ce que j'en ai pensé :
Commencer une trilogie par le tome 2, c'est tout moi ! Après la légère déception de Terreur dans les vignes, je me suis auto-convaincue que les trois romans écossais de l'auteur avaient attendu assez longtemps sur ma PAL et qu'il était temps de les "dépoussiérer" ! J'étais persuadée que L'homme de Lewis était le premier de la série...

Alors que le rythme n'est pas trépidant, ce roman parvient à maintenir en haleine grâce à l'alternance des points de vue : l'enquête menée par Fin répond aux souvenirs de Tormod qui entre deux crises d'Alzheimer se remémore son enfance. C'est l'occasion pour l'auteur de revenir sur l'après-guerre en Ecosse où de nombreux orphelins catholiques furent confiés de force à l'adoption ou dans des institutions protestantes. Le roman évoque aussi la société ilienne des Hébrides, les conditions de vie difficiles des paysans et des pêcheurs, mais également les clivages religieux entre catholiques et protestants, la question de la foi...

Même si l'intrigue se devine assez facilement, il reste que cette enquête permet surtout de dévoiler une Ecosse battue par les vents et les embruns, couverte de landes sauvages et de tourbe que la plume amoureuse de Peter May restitue fort bien !

Il faudra donc que je lise le tome 1 (L'île des chasseurs d'oiseaux) et que je découvre le tome 3 (Le braconnier du lac perdu).

Terreur dans les vignes - Peter MAY

Editions du Rouergue Poche
Parution : mai 2016
Titre original : The critic
Traduction : Ariane Bataille
368 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Gil Petty était un critique redoutable dans le monde des vins, de ceux qui font et défont les rois. La publication de ses notes de dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s’intéressait au vignoble de Gaillac lorsqu’il a disparu. Et ses fameuses notes semblent s’être évaporées en même temps que lui. Mais, un an après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans les vignes, revêtu du costume de cérémonie de l’ordre de la Dive Bouteille, et dans un sale état. Il semble bien avoir séjourné un moment dans une barrique de rouge… 

Précédé de sa flatteuse réputation d’enquêteur hors pair et bien décidé à approfondir les subtilités des vins de Gaillac, Enzo Macleod décide de reprendre une enquête restée au point mort. C’est que Petty ne manquait pas d’ennemis, en particulier en France où l’on n’appréciait pas cet Américain ayant le culot de dire aux Français si leur vin était bon ou pas. Mais, entre les dégustations de grands crus et l’offensive de charme de la fille du défunt, c’est bel et bien sa peau que Macleod met en jeu. Car le tueur n’est pas à un meurtre près. 

Bouteilles, cadavres et compagnie, on déguste avec Peter May !

Né en 1951 à Glasgow, Peter May a été journaliste, puis brillant et prolifique scénariste de la télévision écossaise. Il vit depuis une dizaine d’années dans le Lot où il se consacre à l’écriture. Sa trilogie écossaise – L’Île des chasseurs d’oiseaux, L’Homme de Lewis et Le Braconnier du lac perdu –, initialement publiée en français par les Éditions du Rouergue, a conquis le monde entier. 

Ce que j'en ai pensé :

La trilogie écossaise m'attend sur un rayon de ma bibliothèque mais je n'ai pas résisté à ce petit roman policier parce qu'il se déroule dans le vignoble de Gaillac.

Si l'ensemble se lit d'une traite, si le ton est plaisant, cet opus m'a laissée insatisfaite ; l'intrigue reste classique et les personnages sont finalement brossés de façon un peu caricaturale (l'enquêteur très Don Juan, la veuve américaine liftée et siliconée, la jeune fille issue de la campagne mais brillante à l'université, le viticulteur un peu rustre et vaguement suspect, etc...).

L'intrigue tourne autour de la vigne, les cadavres s'amoncellent dans les chais, les enjeux sont viticoles (mais pas seulement...) : pas un mauvais polar mais pas non plus un bon cru ! 

A lire en vacances avec un verre de vin de Gaillac ;o)