Editions
Albin Michel
Parution
: 23 août 2017
560
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Les
Feuges : hameau d’un village français entre le Rhône et les
Alpes, où la vie en pavillon est moins chère qu’ailleurs, où
seuls la chasse aux sangliers et le dernier bistrot fédèrent
encore, où personne n’écoute plus les vieilles histoires des
vieux. Où, entre la violence des hommes et la beauté qui les
entoure, des enfants grandissent.
De
ce coin de terre à la croisée des mondes paysan et péri-urbain,
des déclassés des laissés-pour-compte et des néo-ruraux,
Sangliers
est l’épopée puissante, âpre et lyrique, sombre et violente,
tragique et universelle.
Aurélien
Delsaux a
publié en 2014 son premier roman Madame
Diogène, bien
accueilli par la critique et finaliste de nombreux prix dont le Prix
du premier roman et le Prix de la Fondation Prince Pierre de
Monaco. Il est également comédien et metteur en scène au sein
de la compagnie L'Arbre.
Ce que j'en ai pensé :
Voila l'un des romans qui me faisait très envie pour cette rentrée littéraire chez Albin Michel.
Je me réjouissais, supposant que j'allais y trouver ce que j'aime dans la littérature française contemporaine : pas d'autofiction, un peu de ruralité et de drame, un regard sociétal...et comme l'auteur s'était fait remarquer pour Madame Diogène, son premier roman, cet opus me semblait incontournable...
Sauf que..
C'est quand même un sacré bordel, un indescriptible bordel !
Parce que le lecteur, qui comprend vite que c'est Matthias le nœud de l'intrigue (le premier enfant de La Grosse avant qu'elle ne rencontre Germain la brute, qui, pas de bol, est bien noir de peau et adore lire, apprendre par cœur les vers du Cid - la tare absolue dans la campagne lyonnaise !), se perd un peu dans ces histoires enchevêtrées (parfois au cœur d'un même chapitre).
Ça parle -évidemment !- de chasse au sanglier, mais aussi de religion, de politique (montée du FN), de différence (noir/blanc, "crétin des Alpes"/amateur de poésie, etc..).
Sans doute y avait-il une morale, une idée de génie à saisir, un regard étourdissant sur la France actuelle, mais on perd le tout dans le méli-mélo des portraits, parfois sans liens entre eux...et que finalement s'ajoute à ça un style que je n'ai pas aimé (phrases construites à l'envers en mode ultra-vintage et parler populaire alternés, je n'ai pas compris l’intérêt !) .
Tant pis ! J'ai abandonné à la page 197 .