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Les jours de mon abandon - Elena FERRANTE

Editions Folio n°6165
Titre original : I giorno dell'abbandono
Traduit de l'italien par Italo Passamonti
Parution : 9 juin 2016
288 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Olga, trente-huit ans, un mari, deux enfants. Un bel appartement à Turin, une vie faite de certitudes conjugales et de petits rituels. Quinze ans de mariage. Un après-midi d’avril, une phrase met en pièces son existence. L’homme avec qui elle voulait vieillir est devenu l’homme qui ne veut plus d’elle. Le roman d’Elena Ferrante nous embarque pour un voyage aux frontières de la folie. 

Ce que j'en ai pensé :
Lente dérive d'une femme abandonnée par son mari, deuil douloureux aux portes de la folie, étrange roman parfois très dérangeant mais toujours juste dans le ton ! 
La narration évite soigneusement, et avec la plus grande intelligence, l'auto-apitoiement et explore avec précision toutes les étapes de l'effondrement puis le début de la reconstruction de la narratrice. Si sensible dans les mots qu'on imagine cette rupture réelle, vécue.
C'est aussi un portrait féminin d'une force rare, qui fait le point sur les jeux de séduction, sur les rapports homme/femme, sur l'usure du couple, sur les désirs non aboutis, les rêves enfouis. Il y est question de sexualité (parfois en termes crus, quoique jamais vulgaires), de féminité.
Un roman qui m'inquiétait (pour le thème abordé) et qui est finalement franchement addictif, à la narration parfaitement huilée, travaillée, et qui se dévore !

9ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !
 

L'orangeraie - Larry TREMBLAY

Editions Gallimard La Table Ronde
Parution : 5 février 2015
192 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :
Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi. Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins.
Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé. Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent.

Né en 1954 à Chicoutimi au Canada, Larry Tremblay est écrivain, metteur en scène, acteur et spécialiste de kathakali, danse-théâtre qu'il a étudiée lors de nombreux voyages en Inde. Il a publié plus d'une vingtaine de livres comme auteur dramatique, poète, romancier et essayiste.

Editions Folio n°6139
Parution : 19 mai 2016
160 pages

Ce que j'en ai pensé :
J'avais repéré ce court roman à sa sortie en librairie en 2015 et puis, les lectures s'enchainant, j'étais passée à côté sans pour autant oublier l'histoire ni cette couverture en clair-obscur. Je savais que j'y reviendrais, ça me semblait évident...
Le rendez-vous était pris pour cet après-midi et je suis restée scotchée à ce petit livre, en apnée, à guetter ce que le destin pouvait réserver à ces frères jumeaux nés au mauvais endroit et liés "à la vie, à la mort".

Un texte fort, douloureux, avec peu de protagonistes. Peu importe où se déroule l'intrigue, elle nous donne l'occasion, à nous, occidentaux, de porter un regard différent sur la guerre, sur les enfants-martyrs. Mais le roman est aussi un éclairage sur la dissimulation et le mensonge, sur l'honneur et sur la peur, sur l'enfance qui s'enfuit, sur la résignation et sur l'amour...
Tant de thèmes abordés et de façon si juste, si profondément humaine, en si peu de pages ! 
Comment choisir lequel de ses enfants sacrifier ? Comment un père ou une mère peuvent-ils s'y résoudre et quels sont les sentiments qui dès lors les habitent, les hantent ? Au nom de quelle cause peut-on envoyer des enfants à la mort ?

Un roman percutant, dont la narration presque poétique n'atténue en rien la violence ni les questionnements, et qu'il faut lire absolument !

 
8ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !

20+1 short stories - Collectif

Editions Albin Michel - Collection Terres d'Amérique
Parution : Mai 2016
656 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Pour fêter les vingt ans de la collection « Terres d’Amérique », voici réunies 21 nouvelles de ses auteurs les plus emblématiques.

21 écrivains qui dessinent un portrait fort et sensible de la littérature nord-américaine d’aujourd’hui, de la sombre tendresse de Sherman Alexie au souffle narratif de Joseph Boyden, la grâce poétique de Charles D’Ambrosio ou la violence émotionnelle de Craig Davidson en passant par le réalisme magique de Louise Erdrich ou l’exubérance de Karen Russell.

21 textes qui prouvent définitivement que la nouvelle est loin d’être un genre mineur. Et c’est pour cela qu’il faut la fêter, la célébrer. Qu’il faut encourager les lecteurs à lire des recueils et à découvrir de jeunes auteurs. Car défendre la nouvelle, c’est défendre la littérature. 




Ce que j'en ai pensé :
Difficile de résister à ce recueil de nouvelles, un genre littéraire bien plus valorisé aux Etats-Unis qu'en France, quand il réunit d'aussi grands noms de la littérature américaine, qu'il est publié par Albin Michel et pour un prix aussi attractif (14 euros !!) pour un joli pavé de plus de 650 pages !
Ma librairie n'en a commandé qu'un seul exemplaire qui a eu l'audace de se cacher au fond des réserves (des travaux sont en cours et il faut protéger une partie des bouquins de la poussière !) et qu'il a fallu que j'attende deux jours ! Le seul et unique sera à moi, réservé en bonne et dûe forme !

Et....?
Bam ! plein cœur ! du lourd, du très lourd, et surtout du très bon ! des auteurs connus et d'autres dont je n'avais jamais entendu le nom, des histoires d'indiens, d'ours et de loups, des histoires de l'Amérique qui "fout le camp" (SDF, retour de guerre)...

Des styles différents mais finalement réunis dans une même communion, et un format génial : j'ai aimé picoré les nouvelles deci-delà  : une avant le diner, une avant de dormir, et de me délecter de ces histoires, parfois très cruelles, douloureuses, parfois lumineuses à la limite de l'onirique.

Un  recueil extra ! à savourer, à déguster, à "digérer" parfois aussi ! Un vrai régal, une parfaite réussite ! Telle que je me vois bien dire à la libraire qu'elle devrait en avoir bien plus d'un en stock et le mettre tout devant du linéaire à la place de tout un tas de trucs un peu "mièvres" et faciles pour l'été !

 
7ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !

La patience des buffles sous la pluie - David THOMAS

Editions Livre de Poche
Parution : juin 2011
160 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Je sais qu’elle m’a aimé mais qu’elle ne m’aimera jamais plus. Je n’en souffre pas. J’accepte son absence comme quelque chose d’irrémédiable. Je n’attends rien, je ne souhaite que de me retrouver seul sans son image floue. Je trouve cela long, si long qu’il m’arrive d’en désespérer. Alors, parfois, pour me rassurer et parce que je refuse de me battre inutilement contre ce qui me dépasse, je songe à ces buffles dans ces plaines africaines qui, lorsque l’orage s’abat sur la savane, se maintiennent solidement sur leurs quatre pattes, baissent la tête et attendent, immobiles, que cesse la pluie.

Ancien journaliste, David Thomas se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre et d’un recueil de nouvelles, La Patience des buffles sous la pluie qui a reçu le prix de la Découverte 2009 de la Fondation Prince Pierre de Monaco.

Ce que j'en ai pensé :
Format parfait pour piocher parmi ces petites merveilles écrites par David THOMAS (dont j'avais adoré le ton dans Hortensias !), des nouvelles parfois caustiques, souvent drôles, qui mettent le doigt sur des instantanés d'émotions, épinglent manies et vices, petits travers pervers, et tour à tour, râlent ou rigolent ! 
Quel talent ! D'autant que certaines nouvelles n'excèdent pas une demi-page et pourtant frappent juste et fort !
Le ton est mordant, cynique, acide et ceci d'autant plus que le lecteur peut se retrouver dans chacun des personnages (Gaëlle dans le métro, ha ha !), et permet malgré une cruauté latente (quel regard sur l'être humain !) de deviner beaucoup de tendresse et d'indulgence...

Même si toutes ces petites histoires ne se valent pas en qualité, c'est un délice à ne pas se refuser et à offrir, à feuilleter comme un album de souvenirs !

 6ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !

Parfois le loup - Urban WAITE


Editions Actes Sud - collection Aces noirs
Parution : Avril 2016
Titre original : Sometimes the wolf
Traduction : Céline SCHWALLER

Ce qu'en dit l'éditeur :
Le shérif Patrick Drake s’efforce de vivre la tête haute dans sa petite ville de montagne, mais un jour sa femme tombe malade. Il est seul à faire bouillir la marmite, alors pour faire face, il se met à avoir de mauvaises fréquentations. Bientôt, il est arrêté et condamné pour l’un des pires crimes qu’ait connu l’histoire locale.
Douze ans plus tard, Patrick entame sa conditionnelle sous l’oeil circonspect de son fils, Bobby, shérif adjoint dans l’ancien bureau de son père. Hanté par les casseroles du paternel, et secrètement rongé par une culpabilité mal placée, Bobby n’a pas eu la vie facile non plus et son mariage s’en ressent. Il a bien cherché à tourner la page, mais les esprits étroits des petites villes ont la mémoire longue. Et peu de temps après sa sortie de prison, une menace terrifiante ressurgit du passé de Patrick. Cette fois, personne ne sera épargné.
De roman en roman, Urban Waite fait montre d’une rare constance. Prose lancinante, personnages forts, paysages grandioses, il suit patiemment la trace ouverte par Cormac McCarthy.


Urban Waite est né en 1981. Il vit à Seattle Son premier roman, La terreur de vivre,  a été salué par Stephen King comme étant "un sacré roman, au rythme implacable".

Ce que j'en ai pensé :

Comment un polar, que je devinais excellent, peut-il me tomber des mains ? Pas le bon livre au bon moment ?
Pourtant, au début, il avait tout pour me plaire : une chasse à l'homme, un magot disparu-détourné, un flic presque pathétique de simplicité. J'ai cru abandonner à moins de la moitié et puis....
Finalement, je me suis laissée emporter par cette histoire et j'ai été séduite !

La narration, un brin lancinante, souvent très lente, a bien failli me décourager ! Elle enveloppe, atténue la violence latente, donne de la profondeur aux personnages, lesquels sont travaillés, fouillés, leurs états d'âme au plus proche de la réalité, dans l'ambivalence des sentiments (jusqu'où est-on prêt à aller pour nos enfants ?).
Il y a aussi ce loup qui rôde, ces hautes herbes de la prairie, cette cabane au milieu de rien, le bar de Silver Lake qui composent un paysage fort, sauvage et pourtant rassurant car familier pour les protagonistes

J'ai eu raison de persister parce qu'au final c'est un très bon polar !

  5ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !

 

L'équation africaine - Yasmina KHADRA

Editions Juilliard
Parution : 18 août 2011
336 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Autour d'un phénomène dramatique les prises d'otages récurrentes au large de la Somalie -, Yasmina Khadra, au sommet de son art, construit un roman éblouissant, qui mêle suspense, récit d'aventures et histoire d'amour enfiévrée.
A la suite d'un terrible drame familial, et afin de surmonter son chagrin, le docteur Kurt Krausmann accepte d'accompagner son ami aux Comores. Leur voilier est attaqué par des pirates au larges des côtes somaliennes, et le voyage "thérapeutique" du médecin se transforme en cauchemar. Pris en otage, battu, humilié, Kurt va découvrir une Afrique de violence et de misère insoutenables ou "les dieux n'ont plus de peau aux doigts à force de s'en laver les mains". Avec son ami Hans et un compagnon d'infortune français, Kurt trouvera-t-il la force de surmonter cette épreuve ?
En nous offrant ce voyage saisissant de réalisme qui nous transporte, de la Somalie au Soudan, dans une Afrique orientale tour à tour sauvage, irrationnelle, sage, fière, digne et infiniment courageuse, Yasmina Khadra confirme une fois encore son immense talent de narrateur. Construit et mené de main de maître, ce roman décrit la lente et irréversible transformation d'un Européen, dont les yeux vont, peu à peu, s'ouvrir à la réalité d'un monde jusqu'alors inconnu de lui. Un hymne à la grandeur d'un continent livré aux prédateurs et aux tyrans génocidaires.



Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Écrivain de langue française, son œuvre est connue et saluée dans le monde entier. La trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad, consacrée au conflit entre Orient et Occident, a largement contribué à la renommée de cet auteur majeur. La plupart de ses romans, dont À quoi rêvent les loups, L’Écrivain, L’Imposture des mots et Cousine K, sont traduits dans 42 pays. Récemment, Les Anges meurent de nos blessures (2013) et Qu’attendent les singes (2014) ont paru aux éditions Julliard.


éditions Pocket
Parution : 6 septembre 2012
352 pages


Ce que j'en ai pensé :
Un sujet prometteur, un thème d'actualité (le Darfour, les guerres en Afriques, les pirates somaliens), un auteur dont le verbe me séduit toujours et pourtant...

Drôle de roman par moments franchement manichéen, parfois tout en nuances où la narration alterne aussi entre un souffle épique où la violence est exacerbée et des lourdeurs allégoriques un peu indigestes.

C'est certes un roman qui se lit avec plaisir mais qui m'a un peu déçue pour quelques "points de détail" dont cette fin un peu trop à l'eau de rose (la bluette avec la jolie humanitaire italienne qui lui fait oublier tous ses malheurs est prévisible et finalement inutile !), ce toubib allemand que je n'ai pas réussi à trouver attachant (alors que ces angoisses et sa détresse dans la première partie en faisaient un bon personnage de roman), l'apparente facilité de communication entre allemand-français-africains sans l'aide d'aucun traducteur (même si, s'agissant d'une fiction, et que cela peut paraître sans importance, ça semble surtout peu crédible), les envolées lyriques (le vilain bourreau s'avère être un poète !).

Le roman offre pourtant un beau regard sur l'Afrique et évite l'écueil d'être condescendant : il donne à lire un portrait tragique et cruel où la survie se révèle dans l'humanité et la foi. 
Sensation mitigée donc...

4ème but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !
 

L'empire du graal - Javques RAVENNE & Eric GIACOMETTI

Editions JC Lattès
Parution : 18 mai 2016
592 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Oubliez tout ce que vous savez sur le Graal.

Palais pontifical de Castel Gandolfo. Sur ordre du pape, les cinq cardinaux les plus influents du Vatican prennent connaissance d'un rapport explosif rédigé par Titanium, le leader mondial des algorithmes. Le compte à rebours de l'extinction de l'Église catholique a commencé.
Paris, Hôtel des ventes de Drouot. En remontant une filière de financement du terrorisme, Antoine Marcas, le commissaire franc-maçon, assiste à la mise aux enchères d'un sarcophage du Moyen Âge. Un sarcophage unique au monde, car il contient selon le commissaire-priseur, les restes d'un... vampire.
C'est le début de la plus étrange aventure d'Antoine Marcas.
Une enquête périlleuse qui va le mener, en France et en Angleterre, sur la piste de la relique la plus précieuse de la chrétienté.
Le Graal. Une enquête aux frontières de la raison qui ressuscite Perceval, le roi Arthur et la geste légendaire des chevaliers de la Table ronde.

Eric Giacometti et son ami d'enfance Jacques Ravenne, il crée le commissaire franc-maçon, Antoine Marcas, dont les enquêtes historico-ésotériques (Fleuve Noir et en poche chez Pocket) sont publiées depuis huit ans dans seize pays. La série best-seller s'est vendue en France à 1,7 millions d'exemplaires.

Ce que j'en ai pensé :

Je suis fan des aventures d'Antoine Marcas depuis le premier roman, Le rituel de l'ombre, qui m'avait fait découvrir les polars ésotériques.  
Cette fois, à l'occasion d'une vente un peu spéciale à Drouot (rappelons que Marcas est, en qualité de flic, affecté à la brigade de répression du trafic d’œuvres d'art) où un cercueil "déviant", contenant les restes d'un vampire, est mis en vente et acquis par un écrivain anglo-saxon célèbre (qui n'est pas sans s'apparenter à Dan Brown), Marcas se retrouve mêlé à un enquête peu ordinaire  : la quête du Graal !
Quel plaisir de retrouver un Antoine Marcas en pleine forme et son fils Pierre avec qui il est plus ou moins en conflit ! Ça bouge, c'est rythme et cette fois la narration n'alterne pas présent/passé comme d'habitude et réserve une sacrée surprise !
L'humour est très présent avec les références à Dan Brown ou à la série Kaamelott.
Un polar ésotérique très réussi ! et une conclusion étonnante...que chacun trouve son Graal ;o)

Extrait :
"Ah, les francs-maçons ! Et dire que ça fait des siècles que vous faites croire au monde entier que vous détenez de prodigieux secrets."

Troisième but marqué par mon équipe pour la Coupe d'Europe des Livres 2016 !

Territoires - Olivier NOREK

Editions Pocket
Parution : 3 octobre 2015
384 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Depuis la dernière enquête du capitaine Victor Coste et de son équipe, le calme semble être revenu au sein du SDPJ 93. Pas pour longtemps, hélas ! L’exécution sommaire de trois jeunes caïds va les entraîner sur des pistes inimaginables.
Des pains de cocaïne planqués chez des retraités, un chef de bande psychopathe d’à peine treize ans, des milices occultes recrutées dans des clubs de boxe financés par la municipalité, un adjoint au maire découvert mort chez lui, torturé… et Coste se retrouve face à une armée de voyous impitoyables, capables de provoquer une véritable révolution.
Mais qui sont les responsables de ce carnage qui, bientôt, mettra la ville à feu et à sang ?

Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans. Territoires (2014) est son deuxième polar consacré aux (més)aventures du capitaine Victor Coste et de son équipe. Ses ouvrages sont publiés chez Michel Lafon et repris chez Pocket.

Ce que j'en ai pensé :

Toujours le même rythme haletant, la même narration sèche qui va droit à l'essentiel et le style d'Olivier Norek qui s'affirme dans ce deuxième opus alternant les temps forts et les moments (un peu) plus calmes pour nous plonger au coeur de la brigade du SDPJ93 comme en apnée au fil d'une enquête forte en rebondissements !

Au-delà d'une intrigue bien ficelée, l'auteur, tout en subtilité, évoque les arcanes du pouvoir : y a-t-il intérêt à laisser prospérer le trafic de drogue dans les cités ? Au nom de quels enjeux ? Et que vient faire la politique (communale, nationale) dans ce merdier ?
Il est costaud (au cœur tendre) ce Coste, plus fin qu'il n'y parait, plus intuitif et surtout de plus en plus humain. Et costaud aussi, Olivier Norek, parce que dans la violence du 9*3, il nous fait entrevoir que rien n'est manichéen et qu'éventuellement (ou évidemment), tout n'est pas dit, pas clair et que quelqu'un quelque part a toujours une bonne raison de préserver sa parcelle de pouvoir. Il évite habilement de tomber dans le conspirationnisme mais distille des idées intelligentes ! Un polar sociétal presque engagé...

J'adore !!

Et j'adore d'autant plus que les remerciements habituels en fin d'ouvrage montrent tant le flic que l'auteur, remerciant tant ses (ex ou pas) coéquipiers que ses lecteurs et blogueurs ! 
Finalement, c'est quand même super sympa (et attendrissant) de voir qu'un écrivain se souvienne de sa vie d'avant et n'ait pas le melon ! La vraie disponibilité dont il a fait preuve à la remise des prix L'Express BFM TV avec nous lecteurs-jurés ne fait que confirmer qu'Olivier Norek est un chouette bonhomme, écrivain ou flic ou pas !


Deuxième but marqué par mon équipe pour le Challenge Coupe d'Europe des Livres 2016 !

Code 93 - Olivier NOREK

éditions Pocket
Parution : 9 octobre 2014
360 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le « Code 93 » ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…

Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans. Code 93, son premier roman, a été largement salué par la critique. Olivier Norek a également participé à créer l’histoire de la sixième saison de la série Engrenages sur Canal +, et est le scénariste du téléfilm Flic tout simplement diffusé sur France 2 à la fin de l’année 2015.

Ce que j'en ai pensé :

Une affaire qui démarre par un meurtre sanglant, puis un autre et encore un autre...des affaires non élucidées de crimes et qui disparaissent des fichiers de la Police...un journaliste un peu fouille-merde, un détective privé et l'équipe de Coste au SDPJ 93 toute prête à dérouiller.

Si la narration est parfois un peu saccadée (phrases sèches, au couperet, tendues sur le fil) elle donne une impulsion dynamique, accélère le tempo et maintient le suspens : le rythme ne faiblit pas et il est servi par des personnages bien campés dont Victor Coste, flic un rien mystérieux (dont la part sombre se révèle) et pourtant charismatique.

Un polar avec quelques défauts, certes, mais qui sonne juste, sans doute parce qu'écrit par un flic !

Il va de soi que je vais me jeter sur le tome 2 de cette trilogie, Territoires, avec hâte et gourmandise !

 Premier but marqué par mon équipe pour le Challenge Coupe d'Europe des Livres 2016 !

Challenge Coupe d'Europe des Livres

Repéré chez Jérôme, un challenge de lecture bien sympa initié par Cajou :

Le but du challenge est simple puisqu'il s'agit de rédiger un billet pour le réussir ! Il faut donc constituer une équipe parfaite... de 11 livres. 
Voici la sélection que je souhaite lire au cours des 4 prochaines semaines :

Le gardien de but : THE roman que vous voulez à tout prix lire, celui qui n'a pas le droit de passer à travers les mailles du filet des profondeurs de votre PAL.
 
 Les attaquants : les 4 romans de votre PAL que vous voulez ABSOLUMENT lire.



Les milieux de terrain : les 3 romans de votre PAL que vous avez envie de lire juste après.


Les défenseurs : les 3 romans que vous n’avez pas encore dans votre PAL mais que vous voudriez vous offrir -sans attendre le Mercato- pour parfaire votre équipe.


Les réservistes : pour celles/ceux qui pensent que 11 ce ne sera pas assez, voici encore 4 places sur le banc, pour porter votre équipe à 15.


Coup d'envoi aujourd'hui !