Affichage des articles dont le libellé est Phebus. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Phebus. Afficher tous les articles

Un an autour de l'océan indien - Antoine CALVINO

Editions Phebus
Parution : 5 mai 2011
265 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :


Qui n'a jamais rêvé de larguer les amarres pour entamer un voyage au long cours ?
Antoine Calvino l'a fait !
Il a suspendu ses activités le temps d'une année afin de découvrir, sac au dos et en solitaire, les pays du pourtour de l'océan Indien. Cap sur l'Inde, le Yémen, l'Ethiopie, le Somaliland, le Kenya, l'Ouganda, Dubaï, l'Iran, la Syrie, la Jordanie et Israël !
Plus encore que les paysages, ce sont les rencontres qui l'intéressent. Logé dès que possible chez l'habitant, fraternisant avec les éternels ravers de Goa, les rastas d'Éthiopie, la jeunesse révoltée de Téhéran ou les pacifistes israéliens, ce trentenaire enthousiaste a réussi l'essentiel : voir ce que personne d'autre n'aurait vu, dire ce que lui seul pouvait raconter.
La plume aussi vive que son pas, Antoine Calvino témoigne d'une réalité bien éloignée des idées reçues et transmet une irrépressible envie de bouger.


Ce que j'en ai pensé :

Voyage, voyages…

et substances illicites à gogo ! 
 
Antoine Calvino a testé presque autant de drogues qu'il a découvert de pays, et ses expériences (non évoquées sur la 4ème de couv') sont omniprésentes et presque sans limites …

Pourtant, dans ce récit aux paragraphes parfois très courts, il trace sa route dans des circonstances parfois cocasses, parfois presque dramatiques et nous donnerait envie de découvrir les pays traversés et les gens qu'il a rencontrés.
Son long périple (qu'il berce de musiques) est surtout un recueil de rencontres étonnantes, une galerie de portraits tantôt amusants tantôt inquiétants.


Une lecture agréable et dépaysante.

Certaines n'avaient jamais vu la mer - Julie OTSUKA



A début du XXème siècle, des centaines de japonaises quittent leur pays pour rejoindre un mari américain qu'elles ne connaissent que par le biais d'une photo et de lettres. Elles s'entassent dans les cales des cargos qui font la traversée vers le pays de toutes les promesses, d'une vie meilleure.
Le roman de Julie OTSUKA reprend le chœur de ces femmes, leurs histoires mêlées, leurs destins dans une Amérique qui se reconstruit après la 1ère guerre mondiale. Pour la plupart, elles n'auront pas un meilleur statut et auront du mal à s'accommoder d'une société si différente de la leur.

J'ai un peu de mal à parler de « roman », au sens que ce n'est pas une histoire qui nous est contée, mais des histoires, multiples. C'est plutôt comme un long poème, une litanie, une énumération lancinante de vies qui se superposent, des joies et des peines de cette communauté exilée.
Mais j'ai beaucoup aimé ! Le texte est rythmé, soutenu, plein d'émotion. C'est un bel hommage à ces femmes japonaises.