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Palmarès des écrivains les plus lus en France en 2018

Aurélie Valognes, Michel Bussi, Guillaume Musso, Joël Dicker, Marc Levy


C'est ici que j'ai découvert ce palmarès sur la vente de livres en 2018 (ventes en "broché" et en poche) :

                                                  n°1 : Guillaume Musso
                                                  n°2 : Michel Bussi
                                                  n°3 : Joël Dicker
                                                  n°4 : Aurélie Valognes
                                                  n°5 : Marc Lévy

Ce sont donc ces auteurs qui ont le plus vendu de livres, qui "séduisent" le plus les français (chacun avec plus de 693 000 livres vendus).

Ça m'interpelle...

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

La disparition de Stephanie Mailer - Joël DICKER

Editions de Fallois
Parution : 7 mars 2018
640 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.

Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.

Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

Ce que j'en ai pensé :

Pas de Marcus Goldman, cette fois ! Mais deux flics liés par un drame, Rosenberg et Scott qui n'ont pu empêcher la mort de Natacha, la fiancée du premier quand, dans le but d'interpeller le suspect n°1 du meurtre du maire d'Orphea, ils ont vu la voiture de police basculer dans la rivière.

Stéphanie Mailer, la journaliste qui enquête sur l'assassinat du maire 20 ans plus tard, disparait à son tour. Rosenberg, à quelques jours de la retraite, reprend du service.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j'ai même trouvé cet opus meilleur que La vérité sur l'affaire Harry Québert et Le livre des Baltimore
L'alternance des points de vue et des époques peut sembler parfois déroutant mais l'ensemble est bien mené et ne perd pas son lecteur !

Par contre, je suis plus circonspecte sur le style que je ne trouve pas à la hauteur de ce qu'aurait pu promettre l'intrigue, il y a des longueurs et ça m'a souvent énervée, voire ennuyée, même si l'impression globale est correcte.

Ceci dit, ce n'est pas un polar, ce qui permet d'excuser quelques poncifs du genre et de passer un bon moment !

Le livre des Baltimore - Joël DICKER

éd De Fallois - octobre 2015 - 450 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Né en Suisse en 1985, Joël DICKER est le fils d'une libraire et d'un 
professeur de français. Il publie son premier roman en 2010, et 
connaît le succès avec le second, La Vérité sur l'affaire Harry Québert,  
qui remporte, entre autres le Grand Prix de l'Académie Française 
et le Goncourt des lycéens.

Ce que j'en ai pensé :
Revoilà Marcus Goldman ! Le héros de La Vérité sur l'affaire Harry Québert, devenu écrivain à succès, revient sur les traces de son enfance et de cet incident qui bouleverse sa famille et remet en cause tout ce en quoi il a cru.
Dans ce roman à rebours, fait d'allers et retours entre passé et présent, c'est une Amérique mythique qu'il nous offre pour décor de cette saga familiale, un pays dans lequel gloire et fortune semblent à la portée de chacun (et peuvent disparaître soudainement !) et ses personnages, quoique parfois caricaturaux, sont attachants et profondément humains. Au-delà de la fraternité et du succès, c'est la frustration qui domine.
Joël Dicker évoque l'envie et dissèque les sentiments adolescents, de la jalousie à l'amour, de l'amitié à la rancœur
Si les dialogues manquent de panache, voire de profondeur (les échanges amoureux sont carrément "vides" !) il n'empêche que ce roman, presque cinématographique,  est un véritable page-turner et offre quelques belles réflexions sur la société américaine !


Extrait :
«Le cinéma, Goldman, le voilà l’avenir! Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés! Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n’est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévision. L’homme l’allume, se prosterne, et lui remet son destin. Que dois-je manger, Maître? Des lasagnes surgelées! lui ordonne la publicité. Et le voilà qui se précipite pour mettre au micro-ondes son petit plat dégoûtant. Puis, le voilà à genoux et demande encore: Et, maître, que dois-je boire? Du Coca ultra-sucré! hurle la télévision, agacée. Et elle ordonne encore: Bouffe, cochon, bouffe! Et l’homme obéit.»