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Des vies possibles - Charif MAJDALANI

Editions du Seuil - Collection Cadre rouge
Parution : 3 janvier 2019
292 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Début du XVIIe siècle. 
Un jeune homme originaire de la Montagne libanaise est envoyé à Rome pour étudier et entrer au service de la papauté. Avide d’atlas et des découvertes scientifiques d’un temps dominé par Galilée, Raphaël Arbensis ne tarde pas à se détourner de la carrière qui s’imposait à lui, rêvant d’autres vies possibles. 
De Rome à la république de Venise, puis à Istanbul et Ispahan, de Vicence à Paris et Amsterdam, le voici tour à tour aventurier, diplomate, marchand, côtoyant la famille Barberini et ses papes, Fabri de Peiresc, Borromini, Corneille ou Rembrandt. 
Ami des peintres, il se mêlera aussi d’astronomie, tâtera de la politique auprès de Mazarin à l’heure de la Fronde, connaîtra la disgrâce et les déceptions amoureuses…
En une succession de brefs chapitres qui sont autant de miniatures d’une époque tumultueuse et foisonnante, Charif Majdalani conte le roman d’un homme né ailleurs mais fasciné par l’humanisme européen, en quête d’une place dans le monde et d’un bonheur pour lesquels il devra s’affranchir des lois et des savoirs anciens.


Ce que j'en ai pensé :

"Je ne suis maître de ma vie que de manière très limitée, mais dans cette infime limite ma liberté est infinie."

Dans ce qui s'apparente à un conte, Roufeyil Harbini, alias Raphaël Arbensis,  jeune érudit libanais, part à la découverte du monde. Rome, Venise, Istanbul, Paris..sa route croise les grands esprits de son époque.

C'est un roman plein de poésie qui nous promène d'Orient en Occident dans une quête d'amour et d'expériences inédites qui amèneront le jeune homme à s'interroger sur ses aspirations et sur son identité, sur ses désirs réels, à la croisée des cultures.

J'avais beaucoup aimé Villa des femmes (coup de cœur en 2015) et L'empereur à pieds, mais ce nouveau roman m'a laissée sur ma faim. Je ne lui ai pas trouvé la grâce des précédents et je suis restée à distance. La narration m'a paru trop "factuelle" , posant les évènements les uns après les autres sans leur apporter un liant romanesque.

"Nos vies [...] ne sont que la somme, totalisable et dotée de sens après coup, des petits incidents, des hasards minuscules, des accidents insignifiants, des divers tournants qui font dévier une trajectoire vers une autre, qui font aller une vie tout à fait ailleurs [...]"

Là où commencent et s'achèvent les voyages - Kamila SHAMSIE

titre original : A God in Every Stone
traduction :  Sylvie Schneiter
éd Stock -coll "La cosmopolite" - 360 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Au printemps 1914 en Turquie, Vivian Rose Spencer découvre sa passion pour l’archéologie, l’appel de l’aventure et l’amour auprès de son maître, Tahsin Bey. Surpris par la guerre, ils se font la promesse de se retrouver bientôt à Peshawar. À bord du train, Viv rencontre Qayum, un Pachtoun qui a combattu au sein de l’armée des Indes britanniques. Ensemble, ils contemplent la vallée de Peshawar, pays au-delà des monts, puis la ville effervescente se révèle, cité des fleurs cosmopolite qui tutoie le passé. Tout les sépare et pourtant Vivian et Qayum l’ignorent encore mais leurs vies seront désormais liées…
L’amitié, l’injustice et la trahison s’entremêlent dans ce roman qui nous emporte à travers le monde rappelant que, dans le chaos de l’Histoire, ce qui est perdu ne sera pas oublié.
Née le 13 août 1973 à Karachi, 
l'auteur, anglo-pakistanaise, 
publie en anglais et est journaliste.
Ce que j'en ai pensé :
Ne vous y trompez pas ! C'est sans doute un excellent roman ! 
Mais je crois ne pas être dans l'état d'esprit nécessaire pour en savourer chaque ligne, et je l'abandonne provisoirement, à la moitié, parce que j'ai la sensation que quelque chose manque.
Le destin de Vivian Rose est parfait de romantisme et d'aventure mêlés, on lit ses découvertes dans l'ancienne Carie avec avidité et on sentirait presque, comme elle, le goût des figues et la passion pour Tahsin Bey, l'arméno-turc. 
Le retour de Qayum, blessé au front pendant la guerre de 1914-18, permet d'esquisser la vie à Peshawar et chaque mot nous entraîne dans cette vallée où le jihad (anti colonisation anglaise) commence. 
C'est parfait jusque là, et ça sera sans doute parfait aussi ensuite, mais là, j'aurais presque voulu lire deux romans avec chacun son intrigue...