Editions
P.O.L
Parution
: janvier 2019
288
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
L'action
de ce nouveau roman d'Atiq Rahimi se concentre en une seule journée
: le 11 mars 2001. Ce jour-là, les Talibans détruisent les deux
Bouddhas de Bâmiyan, en Afghanistan...
Un
couple à Paris au petit matin.
Tom
se lève et s'apprête à partir pour Amsterdam. Il a décidé de
quitter sa femme, Rina, qui dort près de lui. Tom est afghan,
commis-voyageur, exilé en France. Il souffre de paramnésie, la
sensation obsédante de déjà-vu ou déjà-vécu. À Amsterdam, il a
rendez-vous avec sa maîtresse, une mystérieuse Nuria. Mais elle a
disparu. Lui croit que sa vie bascule quand une vieille femme,
Rospinoza, lui révélera une toute autre histoire...
Un
couple à Kaboul au petit matin.
Yûsef
se lève pour remplir sa tâche quotidienne de porteur d'eau. Il
risque sinon la colère des Talibans et 97 coups de fouet sur le dos.
Il doit s'arracher à la contemplation de Shirine, la femme de son
frère, parti en exil. Candide et solitaire, il éprouve la naissance
d'un sentiment étrange, que lui révèle son ami, un marchand sikh
afghan, converti au bouddhisme. Et c'est lui, le petit porteur d'eau,
qui alors fera basculer la vie des siens...
Ce
que j'en ai pensé :
11
mars 2011, l'Occident est scandalisé par la destruction des bouddhas
géants d'Afghanistan. Un détail aux yeux de Tom l'exilé qui ne
pense qu'à rejoindre sa maîtresse et de Yusef le porteur d'eau qui
se découvre amoureux de sa belle-sœur.
Je
n'avais jamais lu Atiq RAHIMI (Goncourt 2008 pour Synghé Sabour,
pierre de patience) et je ne sais finalement pas quoi penser de cette
lecture qui m'a tout à la fois charmée mais aussi déçue.
J'ai
aimé les parties du roman qui évoque les atermoiements sentimentaux
de Yusef mais pas du tout le périple de Tom jusqu'à Amsterdam.
Pourtant,
ces deux personnages parlent d'exil, d'héritage culturel, du poids
des traditions et de la famille, sans pour autant, à mon sens, avoir
la même sensibilité.
Je
suis donc un peu mitigée.