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La bibliothèque oubliée - AM DEAN


Ce qu'en dit l'éditeur :
IL ÉTAIT LE GARDIEN. Arno Holmstrand vient de mourir, assassiné par une organisation qui cherche à s’approprier les secrets qu’il a gardés toute sa vie : la localisation de la légendaire Bibliothèque perdue d’Alexandrie et les trésors qu’elle abrite depuis des siècles.

ELLE EST SON HÉRITIÈRE. Emily Wess est sur le point de voir sa vie changer à tout jamais. Elle doit abandonner son tranquille métier de professeur d’histoire pour, aux quatre coins du monde, tenter de déchiffrer des énigmes laissées par son mentor, Arno Holmstrand.

ILS SONT PRETS A TUER POUR LE POUVOIR. Dans l’ombre, des hommes corrompus emploient des tueurs pour accomplir leurs basses œuvres. Ils veulent à tout prix s’emparer des secrets de la Bibliothèque : la connaissance est la clé d’un pouvoir sans limites…
C’est le secret le mieux gardé de l’histoire. Le posséder est la clé du pouvoir.
(la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie, inaugurée en 2002)
Ce que j'en ai pensé :
Ça n'est sans doute pas le meilleur thriller historico-ésotérique que j'ai lu ! J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire où dès le début les personnages se succèdent (pas forcément nommés). L'héroïne est sympathique mais il manque un je-ne-sais-quoi pour donner envie, pour s'identifier, pour dynamiser le roman. J'ai regretté que son fiancé n'intervienne pas plus franchement dans l'histoire, voire qu'il soit un membre de la Société ou au contraire un de ceux qui conspirent contre le président des USA.
Je me suis agacée de certaines approximations de traduction, ainsi,  j'ai détesté cette utilisation du mot "anticipation", traduit tel quel par erreur me semble-t-il : "Elle lança la recherche avec une anticipation difficile à contrôler (...)"..N'aurait-il pas fallu écrire "angoisse" ou tout autre mot au même sens ?
Sans compter le maniement des subjonctifs comme dans "Tu te souviens de (..) après que tu t'es installé dans l'Illinois ?" ARGLLL !!! Super nul !
En tout cas, à chercher par curiosité d'autres avis sur internet, nada, rien, que pouic ! personne à part moi n'a lu ce bouquin ? C'est certain qu'il n'a rien de mémorable, qu'il n'est pas assez travaillé ou approfondi, que l'héroïne manque d'épaisseur et que la traduction hasardeuse n'arrange rien. L'argument vendeur était "Un thriller que les lecteurs de Dan BROWN et de Sam BOURNE vont adorer.", bof bof bof !

(Juste pour dire, je trouve qu'en ce moment, l'édition se relâche dans ses traductions ou relectures ! je ne compte plus les bouquins où subsistent des fautes d'orthographes ou de grammaire..)

Les neuf clés de l'antiquaire - Martin RUA

Ce qu'en dit l'éditeur :
Jérusalem, an 118. Des moines de l'Ordre des Chevaliers du Christ font une découverte troublante dans les souterrains du Mont du Temple. Berlin, 1945. Un groupe d'hommes se dirige vers la ville dévastée par les bombardements. Leur objectif : récupérer un mystérieux artefact.
Naples, de nos jours. L'antiquaire Lorenzo Aragona mène une vie tranquille. Jusqu'à ce qu'une jeune femme venue de l'Est vienne bouleverser sa vie. Qui est Anna Nikitovna ? Quel événement relie son grand-père à celui de Lorenzo ? Pour le découvrir, ils se lancent dans une aventure qui, de symboles en indices, les conduit à Jérusalem, Kiev et Rome. A la clé de cette dangereuse quête, la découverte d'un code millénaire jalousement protégé des convoitises humaines...
 
 Mon avis :
J'ai eu un mal fou à finir ce polar ésotérique, non pas qu'il soit mal écrit ou peu plausible mais j'ai été dérangée par quelques détails :

- une partie de la narration est faite à la première personne du singulier et dans ce type de romans, pour le grand nombre que j'ai pu en lire, c'est la première fois que je rencontre ça. Il faut s'y faire, mais ça m'a un peu déstabilisée et j'avais du mal à relier les chapitres contemporains entre eux, certains usant du "je" et d'autres du "il"...

- Le héros, Lorenzo Aragona parle de ses expériences passées en tant qu'antiquaire-aventurier ; il lui est arrivé tout un tas de choses qu'il évoque, retrouve un personnage d'une aventure passée et pourtant ce roman est le premier de l'auteur. J'avais l'impression d'être passée à côté d'une histoire plus ancienne (et j'imaginais sans doute que j'aurais mieux compris le héros si j'avais lu ces livres -qui n'existent pas !! bizarre..) ou que l'auteur cherchait à créer une intimité avec le lecteur (comme quand on retrouve Antoine Marcas ou Cotton Malone) et que c'était raté...
J'ai supposé qu'en Italie, l'auteur a sans doute publié autre chose ?

- j'ai trouvé que ça manquait de peps, de rebondissements, j'avais envie de sauter des paragraphes...

Pour autant, je ne dis pas que je n'ai pas apprécié mais je ne suis pas totalement convaincue...et comme c'est un premier roman, j'accorde le bénéfice du doute ;o)