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Cavalier, passe ton chemin - Larry McMURTRY

 

Editions Gallmeister

Parution : 4 novembre 2021

272 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Lonnie grandit dans le ranch de son grand-père, un éleveur texan à l’ancienne, et dans l’ombre de cow-boys qui perpétuent une certaine tradition. Nous sommes dans les années 1950, et le souvenir de l’Ouest héroïque n’est pas si loin. Sauf qu’on s’ennuie ferme dans cette prairie désormais “civilisée”, qui n’offre guère de distractions à un garçon de dix-sept ans. Alors Lonnie rêve. Mais voilà que Hud, fils d’un premier lit de sa grand-mère et redouté des autres hommes, s’en prend à Halmea, une employée noire. Dans ce monde macho, encore ségrégationniste, la violence des rapports humains s’impose brutalement à Lonnie, alors qu’une terrible menace pour le ranch se précise peu à peu.

Premier roman de Larry McMurtry, Cavalier, passe ton chemin a été adapté au cinéma en 1963 par Martin Ritt avec Paul Newman, sous le titre Le plus sauvage d’entre tous.

 

Ce que j'en ai pensé :

Certes, c'est un premier roman..mais je me suis ennuyée. Profondément !

Ce n'est qu'aux 2/3 du livre que j'ai commencé à trouver de l'intérêt à ce roman qui parle essentiellement de :

- maladie bovine et d'abattage de cheptel

- de solitude (Loonie est orphelin, n'a pas de copine, ..)

- d'amour (et d'ailleurs, plutôt de fantasme de baise et de domination masculine, si possible sur la gent noire féminine)

Ça commence donc à présenter de l’intérêt quand Halmea se fait violenter par Hud, parce que tout à coup, ça semble sortir le héros (l'anti-héros) Loonie de sa torpeur (et lui-même fantasme sévère sur les seins d'Halmea)...

Soit.

Loonie, "l'anti-héros", ne bouge pas un orteil, il est là, au bord, sans trop savoir comment se positionner. Et quand la situation part en cacahuète, il y assiste, impuissant, (et surtout avec ses multiples questionnements, résolu à ne RIEN faire), il choisit la fuite.

Anti-héros dans toute sa splendeur (et ce point de vue est intéressant !).

Bon, premier roman = indulgence , OK

Mais pour n'importe quel roman = ennui, pas OK

J'aurais pu fermer ce bouquin si le dernier 1/3 ne m'avait pas retenue.

1/3 de roman c'est un peu juste pour s'éclater. Ça manque de rythme (et l'auteur ne m'a pas enchantée, alors que j'ai plusieurs autres de ses romans en stock..).

Le saloon des derniers mots doux - Larry McMURTRY

Editions Gallmeister
Parution : 1er octobre 2015
224 pages
Titre original : The Last Kind Words Saloon
Traduction : Laura Derajinski

Ce qu'en dit l'éditeur :


Fin XIXe siècle, Long Grass, presque dans le Kansas mais pas tout à fait. Presque aussi dans le Nouveau-Mexique mais pas tout à fait. Wyatt Earp et Doc Holliday sont, certes, des cow-boys mais plus tout à fait. Ils observent leur monde qui s’échappe : s’ils dégainent, c’est pour rater toutes les cibles, alors ils se tirent dessus avec des balles à blanc pour se donner en spectacle. Le bétail part en cavalcade, les femmes demandent les hommes en mariage et dressent les mustangs, on poursuit des Indiens pour ne pas perdre la main… Dans ce monde à l’envers, les deux amis errent de ville en ville, une enseigne Saloon sous le bras, avec l’espoir de l’accrocher dans un lieu où ce mot aurait encore un sens.
Ce roman décalé qui joue les westerns chante avec tendresse et humour un Grand Ouest sauvage en passe de devenir un décor de carton-pâte.





Larry McMurtry, né le 3 juin 1936 à Wichita Falls au Texas, est un romancier, essayiste et scénariste américain. Comme romancier, il est connu pour sa série Lonesome Dove.





Ce que j'en ai pensé :

Bye bye cowboy ! 

C'est un adieu à un monde révolu que livre l'auteur, un Far West de livre d'histoire, où même Buffalo Bill n'est plus qu'un pantin. Et que dire des personnages esquissés dans ce roman : des ratés, des "desperados" réellement désespérés, saouls les 3/4 du temps, pas fichus de se servir d'un pistolet, pas tendres avec les femmes...des fantoches qui luttent pour un semblant d'honneur. Même le Lord anglais et la pute turque semblent échoués là par hasard, se pliant aux caprices de la situation.

Etrange roman en vérité, où le ton ironique hésite pourtant à rendre les évènements cocasses, flirte avec la tragi-comédie.

Une lecture en demi-teinte qui m'a laissé un goût d'inachevé : intrigue un peu poussive, personnages sans doute trop peu travaillés..Si l'écriture est plaisante et le ton un brin décalé, je n'ai pas été séduite comme je m'y attendais, il m'a manqué un peu de pep's ou des situations encore plus foldingues pour ces héros fatigués dont la légende est sérieusement amochée !