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Mariages de saison - Jean-Philippe BLONDEL

éd Buchet-Chastel - 1er janvier 2016 - 192 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Juillet 2013 en province. Comme chaque été, Corentin retrouve, au côté de son parrain, Yvan, son emploi saisonnier de vidéaste de mariage. Chargé d’accompagner les couples des premières heures de la journée la plus importante de leur vie jusqu’au matin suivant, il recueille leurs espoirs et leurs désillusions, leurs joies et leurs détresses, parfois. Mais à vingt-sept ans, il est temps de faire des choix, amoureux tout autant que professionnels. Corentin a devant lui cinq mariages et aucun enterrement pour trouver sa voie.
Analyse des sentiments, amertume et plaisir, empathie pour les personnages... On retrouve dans Mariages de saison tout ce qui fait le charme des romans de Jean-Philippe Blondel.

Jean-Philippe Blondel est né en 1964. Il enseigne l’anglais en lycée et
publie en littérature générale et en littérature jeunesse depuis 2003.

Ce que j'en ai pensé :
Une saison de mariages, fêtes réussies ou prévisions d'échecs amoureux, remises en question, valse-hésitation, confessions face caméra...le roman déroule une série de saynètes qui dévoile peu à peu Corentin, vingt-sept ans et une tonne de désillusions.
La narration, servie par la plume nostalgique de Blondel, est agréable comme toujours, elle donne à l'ensemble une langueur, une douceur bercée de désenchantement mais, cette fois, la magie n'a pas opéré : j'ai lu ce roman sans entrain, presque sans envie, je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette histoire ni ressenti d'empathie pour les personnages qui se succèdent et nous donnent leurs points de vue sur le mariage, la vie à deux.
Il m'a manqué une étincelle et je n'ai pas retrouvé le même plaisir que pour Un hiver à Paris lu en janvier 2015...
Dommage !

Un hiver à Paris - Jean-Philippe BLONDEL

éd Buchet Chastel - 272 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Jeune provincial, le narrateur débarque à la capitale pour faire ses années de classe préparatoire. Il va découvrir une solitude nouvelle et un univers où la compétition est impitoyable. Un jour, un élève moins résistant que lui craque en plein cours, sort en insultant le prof et enjambe la balustrade.
On retrouve dans Un hiver à Paris tout ce qui fait le charme des romans de Jean-Philippe Blondel : la complexité des relations ; un effondrement, suivi d’une remontée mais à quel prix ; l’attirance pour la mort et pour la vie ; la confusion des sentiments ; le succès gagné sur un malentendu ; le plaisir derrière la douleur ; l’amertume derrière la joie.
Sont présents les trois lieux qui guident la vie de l’auteur : Troyes, Paris, les Landes. Dans la lignée de Et rester vivant, il y a chez le personnage-auteur-narrateur la même rage pure, la même sauvagerie - pour rester toujours debout sous des allures presque dilettantes.
Écrivain et professeur d'anglais, JP BLONDEL est né à Troyes en 1964, 
il publie "Accès direct à la plage", son premier roman en 2003
Ce que j'en ai pensé :
C'est amusant parfois comme certains romans vous happent, deviennent addictifs sans qu'on s'en soit méfiés! Comme un écrivain vous retient dans ses filets avec une histoire qui touche au coeur..
Jean-Philippe Blondel réussit comme personne à poser de petites touches délicates d'une ambiance, à donner vie à ses personnages dans une sorte de "nuage" mélancolique... J'ai retrouvé chez Victor le narrateur (et jumeau littéraire de Blondel puisqu'après tout, on peut légitimement se demander quelle est la part d'autobiographie dans ce roman d'apprentissage) tant de choses qui ont pu marqué mon adolescence dans les années 1980, le décalage social, les références musicales, les mêmes attentes ou espérances, les mêmes angoisses, la solitude, les livres...
Et j'ai beaucoup aimé me souvenir, établir des parallèles, reconnaître des gens, bref, j'ai passé un bon moment ;o)
Extrait :
C'est le propre du roman d'amener le lecteur à renoncer au sommeil. A se relever, sans faire de bruit, pour ne pas troubler celui ou celle qui dort à ses côtés. A descendre dans le salon, allumer les lumières et s'affaler dans le canapé, vaincu. La prose a gagné le combat. On ne peut plus lui résister.