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Le Grand Monde - Pierre LEMAITRE

 

Editions CALMANN-LEVY

Parution : 25 janvier 2022

592 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

La famille Pelletier.

Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible.
Et quelques meurtres.

 
 
 

Ce que j'en ai pensé :

Mars 1948 entre Paris, Beyrouth et Saïgon. 

Une famille qui se retrouve sans savoir que c'est la dernière fois que tous ses membres seront réunis pour fêter l'anniversaire de la savonnerie exploitée par le patriarche. 

Sans savoir que les 9 mois à venir vont être ceux des bouleversements.

La 4ème de couverture est le parfait reflet de cette nouvelle saga familiale contée par un Pierre LEMAITRE au sommet de son art, qui imbrique petite et grande Histoire, s'approprie les grands remuements du monde au travers de gens (presque) ordinaires, le tout teinté d'humour et d'un sens de la dramaturgie subtilement utilisé.

Parce que oui, il y aura un peu de sang versé et quantité de larmes, mais il y a aussi des personnages dont Pierre LEMAITRE sait rendre l'essence (réussissant l'exploit de faire sourire le lecteur avec la fabuleuse Geneviève, matrone acide et calculatrice, frigide et vénale !).

Du boulot d'orfèvre, le début d'une saga déjà très "page-turner" ! Le rythme est enlevé, la narration oscille entre tragique et drôlerie, bref : c'est très réussi ! Et on quitte à regret la famille Pelletier...en attendant la suite !

Le serpent majuscule - Pierre LEMAITRE

 

Editions Albin Michel

Parution : 12 mai 2021

336 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l’autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu’une seule balle, bien sûr. »

Dans ce réjouissant jeu de massacre où l’on tue tous les affreux, Pierre Lemaître joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette œuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d’un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaître.

 

Ce que j'en ai pensé :

Un premier polar, ressorti des placards, pour dire adieu au genre puisque l'auteur avec sa trilogie "Les enfants du désastre" a un peu changé de cap littéraire.

Un premier polar qui, s'il possède quelques légers défauts dûs à sa "jeunesse" dans l'exercice, présente aussi tout un tas de qualités, et notamment celle, pas des moindres, de m'avoir fait rire !

Son héroïne, mamie tueuse à gages, est un personnage curieux, pas piqué des vers. Elle déraille léger, commence à s'emmêler les crayons, paranoïse un peu, Alzheimer au coin du ciboulot. Le travail est propre, quand elle ne se trompe pas de victime, quand elle ne décapite pas son chien..Un sacré bout de femme dont on n'est pas sûr d'apprécier être le voisin !

J'ai immédiatement pensé à Franz BARTELT et à ses polars un peu foutraques, parfois très décalés. Dans ce "premier" polar, Pierre Lemaître manie généreusement le cocasse et l'absurde, flirte joyeusement avec le second degré et..c'est jubilatoire !

Ce n'est certes pas un "chef-d’œuvre" qu'on aurait pu attendre, ça pourrait être une sorte d'opportunité "commerciale" (parution avant l'été..) mais il ne faut pas bouder son plaisir ! C'est drôle, déjanté, parfois bien noir, ça a clairement "fait le job" pour moi parce que je me suis amusée à suivre cette drôle de mamie flingueuse ! 

(et entre nous, ça ferait un film sympa - tiens, Balasko dans le rôle-titre !)



Miroir de nos peines - Pierre LEMAITRE

Editions Albin Michel
Parution : 2 janvier 2020
544 pages


Ce qu'en dit l'éditeur : 
  
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches... Et quelques hommes de bonne volonté.

Il fallait toute la verve et la générosité d’un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances.

Ce que j'en ai pensé :

Je l'attendais avec impatience ce tome 3 de la trilogie de Pierre Lemaître, j'avais tant aimé Au-revoir là-haut et Couleurs de l'incendie.  Et il ne m'a pas fallu plus que quelques heures pour le dévorer !!

Des années 1930, on passe à une nouvelle décennie où un fou furieux va faire régner la terreur. La France, certaine de ses forces militaires, ne voit pas le danger et s'auto-sugère une victoire rapide sur les "casques à pointes", l'information diffusée, trafiquée, dynamise le soldat, confiné derrière la ligne Maginot, dans une "drôle de guerre". 

Jusqu'aux premiers affrontements, jusqu'à l'exode qui jette des milliers de français au-delà d'Orléans, chargés de brouettes et charrettes, embarqués dans des voitures qui n'auront bientôt plus d'essence; 
L'ennemi avance, la France recule.

Dans ce paysage se dessinent des personnages singuliers, savoureux, des portraits d'une époque pas si lointaine, entre fulgurances patriotiques et trafics ordinaires, auxquels s'ajoutent les misères quotidiennes.

Ce qui réjouit le lecteur dans ce dernier tome de la trilogie, ce sont, comme auparavant, les personnages : de Louise l'institutrice à Désiré Mignon aux multiples personnalités ! 
Pierre Lemaître réussit à conjuguer la petite et la grande Histoire, à nouer légèreté et drame, cocasserie et réflexions sur l'humanité.

Un opus qui clôt brillamment la trilogie ! 
(et on se prend à espérer qu'il pourrait y avoir une suite...)

La trilogie Verhoeven - Pierre LEMAITRE

Editions Livre de Poche
Parution : 9 juin 2010
416 pages
Prix Cognac 2006

Ce qu'en dit l'éditeur :

Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant, Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes mais celle-ci va le placer totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art…

Editions Livre de Poche
Parution : 2 mai 2012
408 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Qui connaît vraiment Alex ? Elle est belle. Excitante. Est-ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien, ni personne. Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve le talent de l'auteur de Robe de marié.

Editions Livre de Poche
Parution : 5 février 2014
360 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

« Un événement est considéré comme décisif lorsqu'il désaxe complètement votre vie. Par exemple, trois décharges de fusil à pompe sur la femme que vous aimez. »
Anne Forestier, la nouvelle compagne du commandant Verhoeven, est l’unique témoin d’un braquage dans une bijouterie des Champs-Elysées. Elle a été violemment tabassée et laissée pour morte. Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable : Pierre Lemaitre a imposé son style et son talent dans l'univers du thriller. Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant Verhoeven, initiée avec Travail soigné

Ce que j'ai pensé de cette trilogie :

J'avais acheté Alex, attirée par la 4ème de couverture avant de m'apercevoir que c'était le deuxième tome d'une trilogie, donc, retour en librairie pour acquérir les opus 1 et 3 avant de partir en vacances.

J'ai été très circonspecte dès le départ : j'ai bien eu du mal à imaginer le commissaire Verhoeven à l'oeuvre. Déjà parce qu'il se prénomme Camille et que j'avais tendance à lui donner une silhouette féminine. Mais en matière de "silhouette", j'allais être servie : notre bonhomme ne mesure qu'un mètre quarante-cinq ! Et pour moi, même s'il s'annonce comme le meilleur flic du monde, en terme de crédibilité, c'est zéro pointé ! selon ce qu'on comprend du contexte, cette petite taille n'est pas un handicap, alors que jusqu'à 2010, il fallait mesurer au moins 1.60m pour postuler au concours d'entrée de la police...
Rajoutons que le gaillard, en plus d'être presque nain, est quasi chauve mais qu'il se trouve des nanas super belles et raides dingues amoureuses de lui (y a pas de justice ou alors c'est une histoire de phéromones ??!!).

Sinon, l'ensemble se tient, c'est vif et toujours très "page turner", et les intrigues sont correctement ficelées. Au moins pour Travail soigné et Alex, qui m'ont semblé les plus crédibles. J'ai trouvé le dénouement de Sacrifices un peu facile même si cet opus ferme la boucle et entre en résonance avec le tome 1.

C'est plutôt pas mal (et le style de Pierre Lemaître est toujours impeccable), ça se lit assez vite sur un transat, c'est heureusement parfois assez trash-sanguinolent pour retenir l'attention et c'est peut-être déjà pas si mal !

Robe de marié - Pierre LEMAITRE

Editions du Livre de Poche
Parution : 20 janvier 2010
320 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite, elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape… 
L’ombre de Hitchcock et de Brian de Palma plane sur ce thriller diabolique.

Ce que j'en ai pensé : 

Alors Hitchkock ? Pourquoi pas ? Mais sans l'angoisse latente..
Parce que, à force de lire moult polars, le pitch parait facile, pas mauvais mais plutôt convenu. 

L'héroïne croit perdre la raison, la mémoire, et réagit, organise sa riposte.

Peut-être qu'en 2009, l'intrigue était-elle originale ? En tout cas, en 2018, elle ne m'a pas surprise tant j'ai eu l'impression de lire le même scénario des dizaines de fois (y compris le "vol plané" final...).

Pour autant, ça se lit bien, c'est assez "page turner", la narration est appliquée, les personnages vivants et incarnés, il n'y a as d'incohérences.
Mais je suis un peu circonspecte, sans doute parce que je n'ai plus assez de "fraicheur" par rapport au genre et que je deviens très exigeante en matière de polars...
Ça ne m'empêchera pas de lire "Travail soigné", "Alex" et "Sacrifices" sous mon parasol ces prochains jours !

Couleurs de l'incendie - Pierre LEMAITRE

Editions Albin Michel
Parution : 3 janvier 2018
544 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Février 1927. 
Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. 
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. 
Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe. 


Ce que j'en ai pensé :

Je n'ai pas pu m'empêcher, en lisant ce nouvel opus de Pierre Lemaître, de le comparer aux feuilletons qui paraissaient dans les journaux au siècle dernier ! C'est vivant et bondissant, sans aucun temps mort, c'est Dumas qui ressuscite !

Au cœur de l'intrigue, Madeleine Péricourt, mal mariée dans Au revoir, là-haut, personnage a priori un peu fade, jeune bourgeoise effacée, et qui devient tout à coup une femme finaude, parfois calculatrice et qui rumine sa vengeance. 
Il n'y a pas que les personnages principaux qui sont forts, tous les intervenants qu'on pourrait penser secondaires sont brossés à la perfection, suscitant empathie ou antipathie, trouvant la juste place dans une intrigue souvent fascinante !

J'ai été séduite, j'ai adoré, j'ai dévoré les 544 pages d'une traite, captivée par cette photographie de la France des années 30, entre folie et déliquescence, avec en toile de fond une pais européenne sur le fil.
Et évidemment, j'attends avec impatience le tome 3 !

Au revoir là-haut - Pierre LEMAITRE

Editions Albin Michel
Parution : 21 août 2013
576 pages
prix Goncourt 2013

Ce qu'en dit l'éditeur :

Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe qui mettra le pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts.

Bien au delà de la vengeance et de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare, ce roman est l'histoire caustique et tragique d un défi à la société, à l'Etat, à la famille, à la morale patriotique, responsables de leur enfer. Dans la France traumatisée de l'après guerre qui compte son million et demi de morts, ces deux survivants du brasier se lancent dans une escroquerie d'envergure nationale d'un cynisme absolu. 


Ce que j'en ai pensé :

Pourquoi ce roman a-t-il dormi aussi longtemps sur ma PAL ? J'avais très envie de lire Couleurs de l'incendie, mais il me fallait d'abord connaître la première partie de l'histoire.

Je me suis régalée !

Parce que je me suis attachée aux personnages, tant Albert le couard qui mouille son pantalon dès qu'il a peur et qui se retrouve embrigadé dans une aventure qui le dépasse juste par fidélité envers Édouard qui lui a sauvé la vie, que pour Edouard, justement, artiste ignoré, homosexuel non coming-outé et surtout gueule cassée qui fait de sa vie une fantaisie noyée dans la morphine et les masques qui cachent son infirmité. Et puis, la famille Péricourt, le lieutenant Henry d'Aulnay-Pradelle (pas le dernier à magouiller, du début à la fin du roman), et Joseph Merlin le fonctionnaire aigri et tatillon..
La galerie ne manque pas de panache et c'est jubilatoire !

Parce qu'aussi j'ai aimé ce roman qui met à distance la guerre, déjà atroce, pour révéler ce que les hommes ont de pire en eux, les manigances, les faux-héros, les planqués, et cette France qui ne sait comment se reconstruire après l'immense catastrophe.

D'autant que l'auteur y mêle un brin d'ironie mordante et c'est, au-delà du macabre de situation, souvent joyeux dans le verbe.

Et il en faut, un brin d'humour pour raconter cette France dépenaillée de l'après-guerre, un pays coupé en deux avec d'un côté ceux que la guerre a enrichis ou confortés dans leur position sociale, et de l'autre, ces pauvres types, traumatisés par la violence des combats, déclassés socialement, à qui l'état ne verse pas les pensions...

C'est ce qui fait aussi l'intérêt de cette fresque romanesque, et autant dire que la suite, Couleurs de l'incendie, sera lu avec la même gourmandise !

Trois jours et une vie - Pierre LEMAITRE

éd Albin Michel 
Parution : Mars 2016
288 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
« À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien… »

Auteur de 6 romans (Robe de marié, Alex, Sacrifices), tous couronnés par de nombreux prix littéraires, nationaux et internationaux, Pierre Lemaitre a obtenu en 2013 le prix Goncourt pour Au revoir là-haut, immense succès critique et public.

Ce que j'en ai pensé :
Trois jours qui font tout basculer, trois évènements majeurs dans la vie du narrateur et trois heures pour lire ce roman qui prend des allures de polar sans l'être tout à fait.
Comment la mort d'un chien va-t-elle jusqu'à provoquer l'irrémédiable, la colère et la fureur de ce gamin de douze ans ? Comment la culpabilité, mais aussi l'enchaînement des évènements (Noël, la tempête de 1999, et je n'en dis pas plus pour ne rien déflorer de l'intrigue !) vont-elles manipuler Antoine, le faire passer par tout un registre d'émotions que l'auteur peint à merveille ?
Pas d'empathie particulière pour cet assassin adolescent et pourtant, au fil du roman, on pourrait se surprendre à comprendre ou compatir...Et si c'était finalement sa solitude qui l'avait conduit à ce geste fâcheux ?
J'ai eu un peu plus de mal avec la fin, sans doute parce qu'un peu convenue, mais il faut admettre qu'elle explique beaucoup de choses. Elle laisse quelques perspectives en suspens.

Les prochains sur ma liste (8)

Avant le grand rush de la prochaine rentrée littéraire d'automne, il est temps de penser aux livres qui me tiendront compagnie cet été ! J'ai fait un petit tour sur mes étagères (et en librairie) pour choisir ceux qui me faisaient envie.
Au programme, un peu de polar de la collection Actes Noirs avec :

Louise PENNY, Défense de tuer, Actes Noirs Babel
Keigo HIGASHINO, La lumière de la nuit, Actes Noirs

Un petit tour au Japon avec :

Hiromi KAWAKAMI, Le temps qui passe le temps qui vient, Philippe Picquier
Yasunari KAWABATA, Les pissenlits, Albin Michel

Retour vers l'Italie :

Niccolo AMMANITI, Et je t'emmène, Robert Laffont Pavillons poche

et parmi les primés récemment quelques romans pas encore lus :

Maylis de KERANGAL, Réparer les vivants, Verticales, prix RTL Lire 2014, prix Orange 2014 (etc !!)
Pierre LEMAITRE, Au-revoir là-haut, Albin Michel, prix Goncourt 2013 (etc..)
Marie N'DIAYE, Trois femmes puissantes, Gallimard NRF, prix Goncourt 2009

En bonus :

Leonardo PADURA, Les brumes du passé, Métailié poche
Fiona McFARLANE, L'invité du soir, Folio 

Début le 1er juillet, billets publiés selon les impératifs de la saison (apéro, plage, balades..) en me réservant la fantaisie de quelques lectures non prgrammées ;o)

Et, à suivre, mes impressions (en toute objectivité !!!) sur les romans offerts par les éditions STOCK pour la rentrée littéraire :

Chritophe BOLTANSKI, La cache
Eric FAYE, Il faut tenter de vivre
Brigitte GIRAUD, Nous serons des héros
Emilie FRECHE, Un homme dangereux
Colombe SCHNECK, Sœurs de miséricorde
Sasa STANISIC, Avant la fête
Tobie NATHAN, Ce pays qui me ressemble