Editions
Jean-Claude Lattès
Parution
: 3 janvier 2018
208
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
"Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de
se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous
dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener,
pendant des années, une existence de dupe ?"
Ce que j'en ai pensé :
Je l'attendais avec impatience ce nouveau roman de Delphine de Vigan, parce que j'aime sa plume et parce que j'avais envie de voir si elle pouvait se détacher de l'autofiction.
Elle nous plonge cette fois dans les non-dits et les silences des familles, dans ces situations que les gens taisent ou cachent et que parfois, l'on devine dans les yeux d'un enfant : divorces douloureux, alcoolisme, déchéance sociale, adultère, enfants battus.
Tous ces foutus silences instaurés par la loyauté, par les promesses qu'on se fait ou qu'on destine à nos fantômes : ne pas trahir, ne pas dire pour éviter de blesser et se blesser soi-même.
Chacun des personnages dessinés par l'auteur va se trouver confronté à son propre conflit intime : faut-il quitter ce mari indigne, faut-il dénoncer un prof harceleur, faut-il révéler que son meilleur ami se perd dans l'alcool..?
Chacun se trouve confronté à sa conscience, à ses petits arrangements avec la vérité.
Delphine de Vigan brosse des portraits tous en nuances de vies déchirées dans ce
roman choral, court mais efficace, dont il se dégage une noirceur troublante, mais où, je n'ai pas retrouvé la force de la narration de l'auteur, il m'a semblé que c'était un peu facile, un peu "cliché", peut-être un tout petit peu "bâclé"....
roman choral, court mais efficace, dont il se dégage une noirceur troublante, mais où, je n'ai pas retrouvé la force de la narration de l'auteur, il m'a semblé que c'était un peu facile, un peu "cliché", peut-être un tout petit peu "bâclé"....
Après Eva et Delphine, c'est maintenant à ton tour de t'y mettre. Décidément... Je n'ai plus du tout envie de le lire et ce n'est pas par ce titre que je découvrirai Delphine de Vigan!
RépondreSupprimerLe meilleur, selon moi (!!), c'est "Rien ne s'oppose à la nuit", mais cet opus a le mérite de se lire vite ;o)
Supprimerje viens juste de publier mon billet... J'ai été très bon public, sur celui-ci, j'ai beaucoup aimé (Il est vrai que je sortais du Adam, très réceptif) Même si la fin me laisse un peu... esseulée dans mes attentes?
RépondreSupprimeret bien, j'ai préféré Olivier Adam ! parce que justement, sur ce titre, j'ai eu l'impression qu'il manquait qq chose
SupprimerBien écrit, efficace mais on reste effectivement dans la facilité car l’auteur maîtrise ce sujet. C’est sûrement pour cela que je préfère No et moi, l’effet de la découverte.
RépondreSupprimerMais c’est toujours un plaisir de lire ses romans aurobiographiques ou de fiction
C'est ça, on est un peu comme des spectateurs un peu sur la réserve, il manque quelque chose.
Supprimerje viens de lire le billet de Sonia, ton bémol rejoint d'autres lecteurs, sur un livre écrit trop vite et la facilité du sujet. J'aime beaucoup sa plume et Rien ne s'oppose à la nuit. Je la lirai mais après tout le monde
RépondreSupprimerIl se lit très bien, il est agréable, assez prenant, mais ce n'est pas son meilleur, c'est sûr !
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