Editions
Actes Sud - collection Actes noirs
Parution
: 3 janvier 2018
Titre
original : DNA
Traduction
: Catherine Mercy
416
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Elísa
Bjarnadóttir méritait d’être punie. Elle devait payer. Mais
quelle faute pouvait justifier une telle violence ? On vient de
retrouver la jeune femme à son domicile, la tête entourée de
gros scotch, exécutée de la façon la plus sordide. L’agonie a dû
être atroce. Sa fille de sept ans a tout vu, cachée sous le lit de
sa mère, mais la petite se mure dans le silence. Espérant l’en
faire sortir, l’officier chargé de l’enquête se tourne alors
vers une psychologue pour enfants. C’est sa seule chance de
remonter jusqu’au meurtrier. Ce dernier n’a pas laissé de trace,
juste une incompréhensible suite de nombres griffonnée sur les
lieux du crime.
Alors que les experts de la police tentent de la déchiffrer, un étudiant asocial passionné de cibi reçoit à son tour d’étranges messages sur son poste à ondes courtes. Que cherche-t-on à lui dire ? Sans le savoir, il va se retrouver mêlé à l’une des séries de meurtres les plus terrifiantes qu’ait connues l’Islande.
Avec ce roman addictif et glaçant, au dénouement inattendu, Yrsa Sigurðardóttir confirme son statut de reine du polar islandais.
Ce
que j'en ai pensé :
ADN,
acide désoxyribonucléique, support de l'information
génétique. Elément de preuves dans une enquête criminelle.
Vecteur des tares qui pourrait affecter une famille.
J'adore
être surprise par le dénouement d'un polar ! Et là, je me suis
régalée !
Yrsa
Sigurdardottir m'a conquise une nouvelle fois par son sens de
l'intrigue et je crois que je vais explorer sa bibliographie !
Faire
témoigner une gamine de 7 ans qui a assisté au meurtre de sa mère,
ne pas la bousculer, éviter d'ajouter le choc des interrogatoires au
traumatisme du crime, faire remonter ses souvenirs pour tenter de
comprendre cet assassinat et dessiner le portrait du tueur. C'est la
tâche qu'on assigne à ce flic de seconde zone (les enquêteurs
principaux et aguerris sont sous le coup d'une enquête interne) qui
se serait bien passé d'être sous les feux des projecteurs...
Pour les enquêteurs, l'enquête
piétine, et les meurtres se succèdent. (attention, chochottes s'abstenir, les appareils ménagers sont un peu dangereux tout de même, surtout quand ils sont détournés de leur fonction intiale...)
Et
les pages de ce polar se tournent, addictives, tandis que le lecteur
s'interroge.
C'est
habilement mené (mais j'avais déjà dit ça ou presque sur
le précédent polar de l'auteur !) et j'ai aimé retrouvé cette
atmosphère particulière à l'Islande, le style narratif dépourvu
d'inutile, et cette incursion dans la société puisque ce roman
évoque la détresse sociale, les abandons d'enfants, les
héritages...
Un
polar extra, que je recommande !
J'ai délaissé les polars ces derniers mois... Je devrais peut-être y revenir? En tout cas, celui-ci a tout pour me plaire.
RépondreSupprimertu ne regarderas plus ton aspirateur de la même façon !!
SupprimerMDR en lisant ta réponse Virginie ! Je dois aussi retourner dans le monde du polar...
Supprimerfais gaffe aussi à ton fer à friser LOL (je sais que Marie-Claude n'en a pas besoin !!)
SupprimerJe n'en ai pas besoin, non!
SupprimerD'autant plus intriguant, avec cette aspirateur et ce fer à frier... Je sens le craquage imminent.
Tu as beau le recommander je ne suis pas du tout client pour ce genre de polar (même si j'adore la littérature islandaise^^).
RépondreSupprimerDans ce polar, il y a le fameux "rythme" islandais, mais c'est un peu plus hard que Indridason (sans être absolument gore)
SupprimerTon article me donne terriblement envie de découvrir ce polar... Le titre est noté, merci!
RépondreSupprimertoujours friande de lire des polars islandais, et ce que tu dis de celui-là me donne bien envie de découvrir cette auteure!
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