Editions
Rivages
Parution
: 7 février 2018
301
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Une
ville moyenne, située à une heure de Paris. Un passé ouvrier,
comme en témoignent les bâtiments de l’usine, aujourd’hui
désaffectée, et la « cité jardin » où logeaient les salariés.
Aujourd’hui le maire a de grandes ambitions pour sa ville :
réhabiliter le quartier et transformer les maisons ouvrières en un
ensemble résidentiel haut de gamme. Or les habitants ne l’entendent
pas de cette oreille.
À
commencer par Élise, qui attend un enfant et n’a aucune intention
de déménager. Quant aux artistes qui ont investi l’usine, ils
veulent la transformer en lieu de création. Comme si le maire et les
promoteurs allaient se laisser arrêter par une poignée d’opposants
!
Il
suffit de les faire déguerpir, et là, tous les moyens sont bons,
légaux ou non.
Cependant,
des grains de sable vont se glisser un peu partout et tout enrayer…
Comme en temps de guerre, les dégâts collatéraux seront ravageurs.
Ce
que j'en ai pensé :
Roman
noir, social, rude..!
Et
pourtant, à la première page, j'aurais presque pu refuser d'en lire
une de plus : il y a des rats, trempés dans l'essence, torches
vivantes et ça, je n'aime pas ("Ma bonne dame, va falloir
soigner votre phobie !!")...
Sauf
qu'ensuite, c'est rock'n'roll ! et c'est addictif !
Il m'aura fallu moins de trois heures pour aimer ce polar, ses personnages, la narration autour d'une ancienne usine squattée, les manigances des puissants pour "neutraliser" le lieu, le rendre à l'urbanisation et au capitalisme, la contre-offensive de ceux qui l'occupent et lui trouvent une âme.
Il m'aura fallu moins de trois heures pour aimer ce polar, ses personnages, la narration autour d'une ancienne usine squattée, les manigances des puissants pour "neutraliser" le lieu, le rendre à l'urbanisation et au capitalisme, la contre-offensive de ceux qui l'occupent et lui trouvent une âme.
C'est
drôlement bien foutu, drôlement bien écrit, tellement réel que
c'est dérangeant !
Et puis il y a Elise, enceinte, qui jamais ne renonce à dénoncer, et Squad le rappeur-DJ, et surtout Khaled, l'ex-photographe de guerre, qui sirote dès le matin tout alcool qui pourrait lui faire oublier ce qu'il a vu dans les pays en guerre.
Et puis il y a Elise, enceinte, qui jamais ne renonce à dénoncer, et Squad le rappeur-DJ, et surtout Khaled, l'ex-photographe de guerre, qui sirote dès le matin tout alcool qui pourrait lui faire oublier ce qu'il a vu dans les pays en guerre.
C'est
fort et c'est bon, j'adore !
(NB :par contre, "un toit de taules" page 301, je n'aime pas...
-taule : prison
-tôle : feuille de métal obtenue en laminage, destinée à couvrir les toits)
Il ne l'aurait pas vraiment attirée celui là, a voir !
RépondreSupprimeret pourtant, il est vraiment très bien :o)
Supprimercontente de lire ton avis enthousiaste, il est dans ma PAL :)
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