Editions
Grasset
Parution
: 10 janvier 2018
304
pages
Prix
RTL LIRE 2018
Ce
qu'en dit l'éditeur :
«On
devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise,
demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur
les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de
suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon
acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère,
d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier
amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de
leur enfance… » I. C.
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.
Ce
que j'en ai pensé :
J'aime
beaucoup Isabelle Carré en tant qu'actrice (Elle m'a tellement
épatée dans Maman est folle, téléfilm inspiré de A
l'abri de rien, le roman d'Olivier Adam !) , je le trouve juste
et émouvante, un brin fragile. Mais je ne suis pas fan des livres
"écrits" par des "people"...
Autant
dire que j'étais à la fois curieuse et circonspecte avant la
lecture de ce premier roman très autobiographique !
Pourtant,
j'ai trouvé une jolie plume, pudique et souvent poétique, qui se
délivre et qui se livre, qui murmure, résonne pourtant. Il y a du
talent pour le verbe chez Isabelle Carré, c'est tout en retenue et
pourtant parfois brut, des confessions qui étonnent, qui la font
être autre chose qu'une icône de cinéma.
Même
si la construction peut sembler brouillonne, sautant allègrement
d'une époque à l'autre (de sa défenestration à la découverte de
l'homosexualité refoulée de son père, de son internement en
psychiatrie à la passion soudaine de sa mère pour la poterie), on
s'attache à ces mots pleins de tendresse, sans nostalgie, des mots
qui montrent avec bonheur qu'on peut "survivre" dans une
famille dysfonctionnelle et aller vers ses rêves.
Belle
découverte dans le cadre du Prix des Lectrices ELLE 2018 !
"
Notre univers avait la texture d'un rêve, oui, une enfance rêvée,
plutôt qu'une enfance de rêve" (page 62)
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