Editions
Flammarion - Collection Ombres Noires
Parution
: 11 octobre 2017
240
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Thomas
Ferrer n’est pas un truand. Pas vraiment. Les petits trafics lui
permettent de sortir la tête de l’eau, même si la vie n’a pas
été tendre avec lui. De petits larcins en détournements de
ferraille, le voilà face à face avec un truand, un vrai cette fois.
Celui-ci, laissé pour mort par Ferrer, embarque deux frères
assoiffés de vengeance à la poursuite de son agresseur. La traque
sera sans pitié, alors qu’une puissante tempête s’abat sur la
région.
Une histoire envoûtante où les éléments se déchaînent en même temps que les passions, au service d’une profonde humanité.
Ce
que j'en ai pensé :
Janvier 2009. Dehors,
la tempête Klaus se prépare, commence à hurler, à déraciner les pins
de ce coin des Landes.
Il
y a Ferrer, le truand à la petite semaine , voleur de canards et de
poulets ; il y a Baxter, le "surfeur" épaulé par "les
frères" dans toutes les combines, et il y a "l'Alezan",
80 ans, ancien de l'Algérie, aigri, bûcheron abruti, et un paquet
de pognon.
Noir c'est noir.
Mais ça bouge ! Aucun temps mort dans cette course-poursuite qui pourrait être un presque huis-clos entre ces types qui cherchent à se venger et qui sont bien décider à ne pas transiger.
Des personnages au cordeau, chacun ses failles et aucun jugement de valeur de la part de l'auteur qui nous les présentent, tous cabossés par quelque chose (un passé difficile ou une absence d'avenir, un présent bancal qui recuit haine et douleurs), mais tous tellement humains !
Ça se lit aussi vite que les pins tombent sous l'assaut de la tempête ou que les balles fusent et on regrette d'être déjà à la dernière page parce qu'on aurait bien volontiers voulu en savoir un peu plus sur "l'Alezan" (sacré personnage !) et qu'on apercevait peut-être le début d'une rédemption pour Thomas Ferrer.
"Ferrer
mesura sa vanité. Il se dit que quelqu'un, celui qui présidait à
cette tempête de tous les diables, là-haut ou en enfer, devait bien
se marrer en l'observant, humilié de la sorte, rabaissé au rang de
bête luttant pour sa survie. Voilà. Fin de l'histoire pour une poignée
de billets de banque."
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