Editions
Autrement
Parution
: 30 août 2017
Titre
original : Mothers
Traduction
: Jean Esch
340 pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Nadia
a 17 ans et la vie devant elle. Mais quand elle perd sa mère et
avorte en cachette, tout change. Elle choisit alors de quitter la
communauté noire et religieuse qui l’a vue grandir. Boursière
dans une grande université, Nadia fréquente l’élite. Elle a
laissé derrière elle Luke, son ancien amant aux rêves brisés, et
Aubrey, sa meilleure amie. Durant une décennie marquée des affres
de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser
puis diverger, tendues à l’extrême par le poids du secret.
Dans la lignée d’Elena Ferrante et de Chimamanda Ngozi Adichie, Brit Bennett donne voix à des héros en quête d’ac¬complissement et nous offre un roman lumineux, inoubliable.
Brit
Bennett, 27 ans, est diplômée de littérature à Stanford. Son
premier roman, Le Coeur battant de nos mères, est devenu un
best-seller acclamé par la critique. Finaliste de nombreux prix
littéraires, Brit Bennett compte désormais parmi les cinq meilleurs
jeunes auteurs américains du National Book Award. Le Coeur
battant de nos mères sera adapté au cinéma par la Warner.
Ce
que j'en ai pensé :
Ces
mères qui donnent leur nom au roman, ce sont celles qui forment une
sorte de chœur féminin à l'antique, narratrices d'une tragédie
qui marque les esprits de ce coin de Californie où s'observent les
membres d'une communauté religieuse noire, prompts à s'espionner, à
médire et à juger.
Le
roman, servi par une narration fluide, dessine l'histoire d'un trio
amoureux où l'amour autant que l'amitié servent de toile de fond à
une analyse des relations humaines.
Il
y est question d'avortement (c'est le fil rouge), d'inceste, de
suicide, d'homosexualité, de religion, de féminisme (un peu, je
pensais d'ailleurs que cet ouvrage s'inscrivait de façon plus nette
dans cet esprit, ce n'est pas exactement le cas) mais aussi d'absence
(celle des mères, qu'elles soient mortes ou dépourvues de
sentiments), de trahison, de culpabilité, de renoncements et de
raison (quelles décisions prendre quand toute une communauté vous
épie et vous blâme pour votre comportement ?).
Tous
les sujets sont pourtant traités de manière un peu superficielle et
cela nuit à la qualité de ce roman qui évite qui évite de
justesse l'écueil de trop de sentimentalisme ou de mièvrerie. Un
peu plus de profondeur aurait été bienvenue, un roman qui se lit
facilement mais qui ne marque pas.
Il figurait dans la liste des titres à lire pour la prochaine rencontre du club des lecteurs de la bibliothèque... mais j'ai chaque fois rebroussé chemin. Je ne le lirai donc pas.
RépondreSupprimerIl n'est pas si mal, mais un peu "léger"...
SupprimerDe toute évidence, le manque de profondeur marque. Dommage...
RépondreSupprimerOui, c'est un peu dommage, mais ça reste très agréable à lire, je ne me suis pas ennuyée !
SupprimerPas très motivant. Je le lirais le mois prochain
RépondreSupprimerce n'est certes pas un bouquin "prioritaire" comme je l'ai d'abord cru...
SupprimerQuand c'est facile et que ça ne marque pas, je préfère passer mon chemin ;)
RépondreSupprimeril vaudra peut-être mieux le lire en poche !
SupprimerEntièrement de ton avis. De beaux thèmes, mais mal traités. Dommage.
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