Editions
Seuil
Parution
: 4 janvier 2018
192 pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Le
camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à
Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m’a
appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l’exil.
Par la suite, j’ai toujours gardé une tendresse pour les voyages
de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans
horaires ni impératifs. La vie en camping-car.
Ce
que j'en ai pensé :
Mitigée...Très...
Je
suis incapable de dire ce que ce document a suscité chez moi.
J'ai
aimé les souvenirs égrenés, les itinérances, les "éclairs
d'enfance heureuse", la réminiscence des agacements, des
attendrissements.
Mais
je n'ai pas aimé les considérations sociologiques, le constant
rappel à la judéité (si on vadrouille en camping-car c'est grâce
ou à cause de nos origines juives... que pourraient dire les
générations de gamins élevés en mode hippie en combi VW qui
seraient cathos ou même athées ?? j'ai fini par trouver le côté
"juif errant" un peu incongru), et le côté un peu décousu
de la narration, sautant parfois du coq (grec) à l'âne (marocain),
comme si l'ensemble manquait de construction et de structure...
Ça
se lit vite, ça n'est pas déplaisant (loin de là !!) mais on se
demande souvent où Ivan Jablonka veut nous conduire, au volant de
son van chargé de souvenirs...
Mais,
à vrai dire, cet essai oscillant entre souvenirs d'enfance (très
personnels) et étude sociologique non approfondie manque de souffle
et surtout, ne parvient pas à faire la différence entre les deux
genres. Ni un essai, ni un regard autobiographique, un peu des deux
(ou trop !).
Ouf... Je pense passer mon tour, hein!
RépondreSupprimerJe vais faire comme Marie-Claude, hein :)
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