Editions
Héloïse d'Ormesson
Parution
: 12 avril 2018
208
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Charlotte
a toujours été fière de ses parents, mais lorsqu’elle rencontre
ceux de Jane, leur élégance et leur réussite l’éblouissent. La
silhouette élancée et la blondeur vaporeuse de sa meilleure amie
tranchent à côté de ses rondeurs généreuses et de ses boucles
brunes. Peu à peu, Charlotte se met à avoir honte de l’exubérance
de sa mère, de l’humour de son père, de ses origines… Et si le
raffinement des Duchesnais n’était qu’un trompe-l’œil, et
cette famille moins parfaite qu’elle n’y paraît ?
Avec justesse et subtilité, Maëlle Guillaud soulève l’épineuse question de l’identité à travers les yeux d’une adolescente face à ses contradictions. Une famille très française est un roman d’apprentissage qui loue la richesse d’être soi, tout simplement, avec son histoire et ses singularités.
Avec justesse et subtilité, Maëlle Guillaud soulève l’épineuse question de l’identité à travers les yeux d’une adolescente face à ses contradictions. Une famille très française est un roman d’apprentissage qui loue la richesse d’être soi, tout simplement, avec son histoire et ses singularités.
Ce
que j'en ai pensé :
Elle
a une jolie plume, Maëlle Guillaud ! Et elle restitue finement
les atermoiements de l'adolescence, quand on se cherche un modèle,
et si possible en dehors de sa propre famille !
C'est
ainsi qu'est Charlotte, dont la grand-mère maternelle est juive
séfarade et marocaine, et le père toubib catholique, qui lorgne sur
cette famille bourgeoise, très franco-française, "bien comme
il faut".
Une
famille parfaite en apparence mais qui cache des secrets.
Un
roman agréable qui explore les questions d'identité et d'héritage
(à quelle famille appartient-on ? Peut-on vraiment s'éloigner de
ses racines, les renier ?), de la construction de soi et de sa propre
projection dans la société (à quel groupe souhaite-t-on
ressembler, s'assimiler ?).
Un
roman d'apprentissage en quelque sorte, qui raconte la relation de
Charlotte avec les siens et avec le monde qui l'entoure, qui joue
aussi des ambiguïtés, des ambivalences.
Mais...un
roman qui m'a semblé un peu brouillon, malgré tout ! J'ai pourtant
beaucoup aimé la relation de Charlotte avec sa grand-mère, j'ai
aimé le style et la façon qu'a eu l'auteur d'explorer les
sentiments de cette jeune fille.
Il
m'a manqué un je-ne-sais-quoi pour être vraiment conquise !
Dommage.
Dommage, oui. Le pitch était tentant...
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